Difficile d’apporter du sang neuf. Alors…

Depuis le début de la saison, beaucoup d’épreuves ont accueilli avec satisfactions de très beaux plateaux. Tant au niveau international (Winter Cup, X30 Europa, WSK…), qu’à l’étranger (Championnat d’Allemagne) ou en France… La récente Coupe de France à Valence a connu un succès d’estime, tandis que plusieurs manches de Championnat Régional ont dépassé les 100 pilotes (voire beaucoup plus dans certains cas).

Cela prouve que l’engouement pour le karting reste réel pour un grand nombre de passionnés. Toutefois, le milieu commence aussi à ressentir le manque de sang neuf. Par exemple, on aurait pu penser que le Challenge TM aurait pu attirer une clientèle différente du KZ.

A savoir celle qui roule habituellement en loisir et se fait plaisir au volant d’un kart puissant équipé d’un démarreur électrique. Hélas, la lecture de la liste des engagés de la NSK nous a fait déchanter, celle-ci nous donnant l’impression d’un “remplissage” avec des pilotes proches de l’importateur TM.

Clément Da Silva et Benjamin Da Silva viennent respectivement du KZ2 et du KZ125, tout comme Nolan Mantione. Cédric Spirgel, Marc Berteaux et Thierry Hubert sont (ou ont été) des distributeurs des produits MRT. Mathieu Klinger a récemment couru en KZ125 et en X30 Shifter.

Certes, ces très bons pilotes vont s’en donner à coeur joie au Challenge TM à Salbris, mais “déshabiller Pierre pour habiller Jacques“ n’est jamais la meilleure solution. On peut se demander aujourd’hui si la création d’une nouvelle catégorie s’avérait judicieuse dans ces périodes difficiles.

Remplacer le X30 Shifter par le Challenge TM était-il aussi une bonne idée? De telles formules ont-elles aujourd’hui leur place à côté de la KZ125, à un moment où le potentiel de pilotes reste assez réduit? Ou alors, faut-il voir ici des manoeuvres politiques, avec deux usines de moteur (Iame et TM) qui espèrent motoriser l’éventuel projet de la FFSA (KZ3), si celui-ci venait à voir le jour? Qu’en pense l’AFPK?

Ne faut-il pas aujourd’hui se concentrer sur les formules qui marchent? Ou s’il faut réfléchir à une nouvelle catégorie, pourquoi ne pas penser au “low-cost”? Faut-il laisser les circuits loisir seuls sur ce marché ou existe t-il de futurs licenciés attirer par une catégorie de promotion qui pourraient contenter l’ensemble des acteurs du karting français? A la CNK/FFSA d’y réfléchir…

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