jan 20 2017
Champion du Monde, De Conto parle de ses débuts, du titre
Passé tout près du titre en 2015, l’Italien Paolo De Conto a pris une belle revanche cette année en devenant Champion du Monde dans la catégorie reine du KZ1, en Suède à Kristianstad. Son bonheur était palpable sur le podium et dans les instants qui suivirent. On le sentait ailleurs, submergé par une joie profonde très émouvante, alors que les félicitations venaient de toute part saluer sa performance. Dans le Best-of CIK, le pilote CRG s’est exprimé…
Paolo, quand avez-vous débuté en karting?
“Très jeune ! Je suis issu d’une famille de passionnés de sport automobile. Mon père a même été pilote de rallye avec son frère. Un jour, il nous a emmenés, ma sœur et moi, faire du karting. Je devais avoir 4 ou 5 ans. Bien évident cela m’a beaucoup plu et j’ai tout de suite voulu aller plus loin. Mon père m’a acheté un kart et voilà comment tout a commencé. J’étais déjà rapide en baby et mini kart. J’ai remporté deux fois le championnat régional, puis trois fois en junior. J’ai fait mes débuts internationaux en 2007, dans la catégorie KF2 pendant deux saisons, pour découvrir le niveau supérieur et apprendre les circuits. J’ai toujours été attiré par les 125 à boîte et dès que j’ai pu, j’ai roulé en KZ2, c’est-à-dire à partir de 2009.
Le succès est-il arrivé facilement?
D’une certaine manière, oui. J’ai vécu pour commencer une période faste avec Energy Corse. J’ai notamment enchainé les titres européens KZ2 puis KZ1 en 2010 et 2011. Ensuite, cela s’est un peu compliqué avant de revenir progressivement grâce à CRG à partir de 2015.
Comment s’est passé le Mondial cette année?
Nous savions que le matériel était très performant avant d’arriver en Suède. La dernière course de l’Europe à Genk l’avait encore confirmé. Nous étions confiants dès les premiers roulages sur la piste de Kristianstad. J’ai réalisé la pole position aux essais qualificatifs et j’ai tout gagné ensuite. Pourtant la finale n’a pas été simple parce que je n’ai pas pris un très bon départ. Marco Ardigo, Lorenzo Camplese et Anthony Abbasse sont mieux partis que moi. Ce n’est pas particulièrement facile de doubler à Kristianstad. Mais je le savais et je n’ai jamais attendu pour le faire. Dès que je rattrapais un adversaire, je l’attaquais dans la foulée. C’était la seule solution. J’ai fini par rejoindre Anthony qui menait la course et j’ai réussi à le dépasser également. Le plus dur était fait, j’ai pu les distancer et gagner la course avec le meilleur temps.
C’est une belle revanche pour moi après la grande déception du Mans en 2015. Maintenant je peux dire que je suis Champion du Monde et cela va changer la donne !”
Photo © Joël Gaboriaud
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