Fusionner KZ1 et KZ2 ? TM et Claudio Flenghi sont contres

La catégorie reine du karting mondial, le KZ1, a vécu une situation difficile en 2017. Quelques constructeurs ont fait des efforts pour parvenir à présenter un plateau de 25 pilotes lors de l’ouverture du Championnat d’Europe à Sarno, mais ils n’étaient plus que 11 trois mois plus tard en Suède pour le final.

2 titres de Champion du Monde pour Paolo De Conto et TM, mais bien plus au total pour l’équipe de Claudio Flenghi (ici au centre de la photo)

La question s’est alors posée. Fallait-il fusionner le KZ1 avec le KZ2? Heureusement, l’idée semble avoir été oubliée et ils n’étaient pas moins de 43 en septembre au Championnat du Monde en Allemagne, tandis que la CIK-FIA a choisi de revenir à un calendrier de 2 courses, au lieu de 4, pour le prochain Championnat d’Europe 2018.

Claudio Flenghi, l’un des deux fondateurs de l’usine TM, s’est exprimé dans le best-of CIK… “Fusionner KZ1 et KZ2, ce n’est pas une bonne idée. Nous avons besoin de travailler avec les grandes équipes professionnelles en KZ1 pour éprouver et développer notre matériel. Nous avons également besoin d’un marché plus large comme peut l’offrir la KZ2. Si ces deux catégories ne font plus qu’une, tout le monde sera perdant sur les deux tableaux. Les amateurs ne viendront pas longtemps concurrencer les professionnels sur leur terrain et la situation finale sera encore pire.”

L’Italien en a profité pour évoquer les coupes de marque (Rotax, X30, Rok ou Easy Kart pour ne pas les citer…). “TM Racing n’a jamais voulu se lancer sur le créneau des courses monomarques. Pour nous, la vraie compétition, c’est quand plusieurs marques se confrontent directement en piste, au niveau châssis, mais aussi moteur. Notre ambition est aussi de jouer les premiers rôles dans toutes ces catégories multi-marques de la CIK. Pour cette raison, nous avons pu nous réjouir des deux couronnes de Champions du Monde et d’Europe KZ1 acquis en 2017, mais aussi de ces deux mêmes titres acquis en OK-Junior avec le préparateur britannique GFR.”

“Parmi les explications de ces réussites, il y a le fait que nous parvenons à concevoir des produits de base très sains. À partir de là, il est moins difficile d’obtenir un bon moteur de course. Beaucoup de préparateurs aiment travailler sur nos moteurs et cela crée une forte émulation qui profite aussi à l’usine elle-même.”

Photo CRG Press

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