déc 4 2018
Nicolas Rohrbasser, podium à la Finale IAME et coaching !
Notre confrère suisse Jean-Claude Schertenleib a publié un article très intéressant sur son compatriote Nicolas Rohrbasser, dans “La Tribune de Genève”. Rohrbasser, qui a déjà couru fréquemment sur le sol français, s’est souvent illustré en KZ2 et vient de monter sur la 2e marche du podium de la Finale Internationale IAME en X30 Super Shifter.
Aujourd’hui, il partage sa vie entre ses courses et le coaching de pilotes. Le Genevois prouve que le karting n’est pas seulement une étape vers le sport automobile. On peut s’y installer dans la durée. Voici quelques extraits de cet article…
“Pour beaucoup, le karting n’est qu’une simple étape que l’on négocie alors qu’on est encore un gosse et qui doit, si tout se passe bien, vous ouvrir le cockpit d’une première monoplace. Alors, quand vous rencontrez un gars plus proche de ses 30 ans que des 15, mais qui brille de mille feux sur les pistes, il y a de quoi être surpris. Pas vrai, Nicolas Rohrbasser? ”J’ai découvert le karting, juste pour le plaisir, alors que j’avais 18 ans,” rigole le Genevois, détenteur d’une maturité en marketing digital et qui partage désormais sa vie entre cette profession et le coaching de pilotes.
“J’organise des cours en France, mais aussi à Vuiteboeuf et à Dubaï. Beaucoup de jeunes gens découvrent le karting avec des engins de location, mais il n’y a pas, ensuite, de véritable formation. On a des entraîneurs de tennis de table, pas de kart, alors que non seulement quantité de pilotes en herbe veulent progresser, mais aussi parce que le karting peut rapidement devenir très coûteux si on n’a pas la bonne base.”
Pas de regrets
“Le karting n’est pas qu’un simple tremplin, c’est aussi une discipline en elle-même, avec ses spécialistes. Aujourd’hui, le karting en soi est un sport d’élite, avec ses analystes de données, avec un développement technologique permanent, notamment au niveau des pneumatiques. Finis les travers généreux, place à la finesse, car c’est devenu extrêmement serré. Dans ma catégorie, si vous perdez 2 dixièmes aux qualifications, vous êtes quarantième !”
Nicolas Rohrbasser en a vu passer de ces jeunes loups aux dents longues qui se sont ensuite brûlé les ailes en monoplace. Certains y ont aussi grillé les économies familiales. “Je n’ai aucun regret d’être resté en karting. De toute façon, j’y suis arrivé trop tard. Je ne suis pas devenu un pro du pilotage, alors j’aimerais l’être à 100% dans mes activités d’accompagnement.”
“Des parents me confient leurs enfants, mais j’ai aussi des clients qui ont passé la trentaine et qui veulent continuer d’apprendre,” ajoute le Genevois. “Le coaching, c’est un vrai métier. Il ne faut pas avoir peur de dire la vérité, même à des parents fortunés qui s’approchent de vous et vous disent: “Notre fils a 6 ans, il doit devenir pilote de Formule 1 !” À eux, je réponds qu’avant d’investir, on va commencer par quelques leçons avec des karts de location. Pour voir…”
Il est vrai que c’est dans l’humilité qu’on reconnaît les futurs grands.”
Photos Florien Cella et Tino Cacopardo (CT Photos.fr)
Contact: rohrbasserdrivingschool.com
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