oct 5 2020
KZ2: Carbonnel nous a fait rêver, mais Cunati l’emporte
Un an après le titre mondial d’Emilien Denner et du titre de CPB Sport à l’International Supercup de KZ2, tout le clan français espérait revivre la même émotion. Finalement, à domicile, les Italiens sont restés maîtres de la situation, avec 6 Transalpins aux 6 premières places ! Déjà très fort au Championnat d’Europe, Simone Cunati (Birel ART-TM) a su profiter de sa place en première ligne pour réaliser une finale de haute volée et s’imposer finalement logiquement.
Giuseppe Palomba (Birel ART-TM) était clairement l’un des favoris. Mais il n’a pas été aussi rapide que son compatriote en début de meeting lorsque la pluie était au rendez-vous. Il n’a pas pu partir mieux que 7e en finale et a dû se satisfaire de la 2e place devant un excellent Giacomo Pollini (Formula K-TM). Les ensembles Birel ART-TM ont confirmé leur brio en KZ2, avec Leonardo Marseglia 4e et Matteo Zanchi 6e. Danilo Albanese (KR) a réussi à intercaler son moteur IAME en 5e position.
Arthur Carbonnel (Sodi-TM) termine donc meilleur Français. Une magnifique performance pour ce pilote qui n’en finit plus de briller, même si une petite pointe de déception restait légitime après la course. 5e sur la grille et auteur d’un départ parfait, il bouclait le 1er tour en 2e position. Avec un esprit conquérant, il doublait Cunati quelques instants plus tard et restait durant deux tours en tête de cette finale mondiale. Hélas, il allait ensuite subir la pression du peloton et rétrograder jusqu’en 7e position. Arthur aura toutefois fait sensation.
Juste derrière lui, son équipier Hubert Petit (Sodi-TM) pouvait regretter son abandon dans la dernière manche du samedi, alors qu’il venait de gagner la précédente. Il ne se retrouvait donc que 19e au cumul, au lieu de partir en finale dans le top-8. Il s’offrait à nouveau une remontée comme il en a le secret pour se classer 8e (+11).
Le team CPB Sport confirmait son niveau de performance avec la 9e place de Senna Van Walstijn (Sodi-TM). Le Néerlandais n’était en effet que 55e aux chronos sous la pluie, mais était le plus rapide de la finale sur le sec, en plus d’avoir gagné 16 places.
Les conditions météorologiques du début de meeting n’ont pas forcément fait les affaires de plusieurs Français qui n’ont pas pu se qualifier, comme Tom Leuillet ou Jean Nomblot par exemple.
Découvrez les résultats… Chronos – Manches – Finale
Photos Joël Gaboriaud
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