mar 14 2024
François Hurel, journaliste et pilote, nous a quittés
Passionné avant tout, et spécialement de l’endurance en auto comme en karting, François Hurel est décédé mercredi 13 mars d’une crise cardiaque à l’âge de 64 ans, alors qui s’entraînait en vélo. Pourtant sorti d’un cancer qui l’avait accaparé durant 3 ans, il avait retrouvé la forme. François était un journaliste et écrivain reconnu de tous ses confrères.
Il a collaboré avec de nombreux magazines comme AutoHebdo, Echappement ou le moins connu Speed avec notre collaborateur Renaud Didier. Il a également lancé sa propre revue “Le Mans Racing” dans les années 2000.
Il rédigeait toujours la revue des pilotes des 24 Heures du Mans pour l’ACO. On lui doit aussi de nombreux livres sur l’histoire de l’Endurance, notamment sur Porsche, Matra, Ferrari ou Alpine. Ses récits étaient toujours passionnants à lire.
Originaire du Calvados en Normandie, François Hurel fut aussi un brillant pilote de karting. Champion de Normandie dans les années 80, il s’essaya à la monoplace par la suite, avant de jeter l’éponge par manque de budget. L’Endurance l’a toujours attiré et c’est tout naturellement qu’il ne manqua pas de participer aux 24 Heures du Mans Karting, dès la première édition en 1986.
En 1989, il touche au but et remporte l’épreuve avec les Suisses Rolf Carigiet, Peter Schwab et Marcel Stoll. Il participa ensuite à de nombreuses éditions des 24 Heures sur le circuit Alain Prost, puis en 2013, lorsque le nouveau circuit international a été utilisé pour la première fois. Soit 25 participations. Longtemps détenteur du record, il a été battu depuis par Jacky Foulatier (27) et Jacques Gautier (26).
“J’ai très bien connu François, depuis nos rencontres sur les circuits en Normandie et surtout lors des 24H du Mans,” se souvient Jacky Foulatier de Kart Mag. “Nous avons couru ensemble au sein de l’équipe La Manche en 1993. Nous avions terminé 3e avec Patrick Roujou et Franck Mettetal comme équipiers. Ce fut pour ma part le premier de mes 7 podiums. A mes côtés, qui suit plutôt tout feu tout flamme, François était bien plus calme, il savait temporiser l’équipe, ce qui nous avait permis d’obtenir ce super résultat.”
“Journaliste hors-pair, François était d’une extrême gentillesse. Nous nous étions revus lors des 100 ans des 24 heures du Mans Auto et encore la semaine dernière au téléphone pour discuter de différents projets… Malheureusement, François nous a quittés trop tôt.”
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MONNET
avr 22, 2024 @ 09:22:02
J’ai appris le départ de François HUREL en lisant la revue LVA du 4 avril dernier.
C’était un excellent journaliste pour beaucoup d’ouvrages dont j’ai particulièrement apprécié la qualité remarquable des livres et la justesse des sujets traités, Matra, Porsche et Ferrari.
François HUREL nous a quitté trop tôt.
Beaucoup de courage à sa famille et à ses proches et amis,, grande tristesse pour les fans de sport automobile et passionnés des 24 heures .
Il laissera de beaux ouvrages écrits par une belle Personne…