A Anneville, le succès du Challenge Minarelli se confirme pour sa 36e édition

La Normandie fait partie des régions de prédilection pour EvoKart, le KFS et le Challenge Minarelli, dont la première des quatre épreuves s’est déroulée les 11 et 12 mai 2024 sur le circuit Lucien Lebret à Anneville, tout près de Rouen. Alizée Guilmain en KFS 148 et Marc Drevet en KFS 165 ont inauguré le palmarès du nouveau moteur Vortex à refroidissement liquide dans la série. Max Belhommet-Renard l’a emporté de justesse en KFS 130 et deux licenciés normands ont connu la joie de la victoire à domicile: Calvin Henri en Rotax DD2 et Jade Gourier en Rotax Max !

Alizée Guilmain en tête du peloton en KFS 148.

Alizée Guilmain en tête du peloton en KFS 148.

En KFS 148, Alizée Guilmain a frappé un grand coup pour l’ouverture de ce Challenge Minarelli. Une pole position indiscutable, deux manches remportées sans coup férir et un double cavalier seul en préfinale et en finale. Pas mal quand on sait que la Sarthoise a reçu son moteur dix jours avant la course et n’a pu effectuer qu’un minimum de tests. “Dès qu’on a monté les pneus neufs, on a été dans le coup et tout au long des essais libres, on a affiné la mise au point pour être prêt à viser la victoire dimanche. J’ai effectué chaque tour de course en tête, aucun grain de sable ne s’est infiltré dans les engrenages ! Le matériel 2024 me plait et l’introduction du nouveau moteur a nivelé les forces en présence. J’ai gagné ce week-end avec un moteur et un carburateur sortis du carton.”

Les plus proches poursuivants de la future vainqueure en qualification se sont donc battus pour la 2e place. Elle est revenue à Théau Kéryjaouen, vainqueur d’une manche, mais elle aurait pu échoir à Clément Piaud, 2e aux essais qualificatifs, sans une légère baisse de régime en fin de finale qui l’a repoussé au 5e rang. Antoine Saget, 2e en préfinale, la convoitait aussi avant de devoir se satisfaire de la 3e marche du podium. Et que dire d’Enis Puybaret auteur de manches exemplaires, avant un accrochage survenu en préfinale qui l’a obligé de se lancer dans un superbe retour de la 12e à la 4e place.

En KFS 165, la pluie a fait basculer la finale de la catégorie KFS 165 dans l’extrême. Ecart extrême de 17’’ entre le vainqueur Marc Drevet et son dauphin (c’est le cas de le dire) Dorian Breisacher. Ce Dorian-là, poleman et leader des manches, fut lui-même auteur d’une extrême remontée après ses malheurs en préfinale, de la 32e à la 2e place finale ! Le meilleur tour d’Olivier Georges en finale peut lui aussi être qualifié d’extrême : presque 6 secondes plus rapide que le 2e meilleur temps ! Le pilote du Plessé Racing Club a gagné 31 places pour se classer 3e.

Extrême, la déception l’a forcément été pour les dominateurs de la préfinale Romain Desgardins et Hervé Michau, qui ont sombré en finale. Grégoire Perocheau n’a cessé de progresser vers le pied du podium et Franck Chateauneuf a sauvé l’honneur de la Normandie au 5e rang.

Podiu KFS 165

Podiu KFS 165

La catégorie KFS 130 continue à nous faire apprécier le bruit de son moteur refroidi par air, tout en offrant aux plus jeunes une formule accessible pour débuter en compétition. Accessoirement, ce peloton nous offre régulièrement des batailles incessantes et un festival de dépassements. Au final, le drapeau à damier a salué un beau vainqueur : Max Belhommet-Renard a commencé par signer la pole avant de sortir en leader des manches qualificatives, au terme d’un beau chassé-croisé avec Marius Blanchard.

Belhommet-Renard a poursuivi sa marche en avant en préfinale malgré la pression de Guyliann Mercier et de Noé Maxime. Le même tiercé a rejoint le podium, Maxime prenant l’avantage sur Mercier pour la deuxième marche.

Arrivée en KFS 130.

Arrivée en KFS 130.

Parmi celles et ceux qui ont brillé, on retiendra également les noms d’Ambre Chaussis, 2e temps aux essais qualificatifs et auteure du meilleur tour en finale, de Lucas Asselineau classé 4e en conclusion d’un parcours régulier et d’Hadès Maurouard, 5e des manches et bien remonté à la 6e place en finale.

En Rotax, le Challenge Minarelli a réuni un superbe plateau dédié au moteur Rotax 125 Max Evo à Anneville. Jade Gourier a gagné dans la Seine Maritime comme elle l’avait fait l’an passé dans le Cher, à Saint-Amand-Montrond. La Championne de France des Féminines a trouvé à qui parler avec Maxence Bouillon et Loris Legrix aux essais qualificatifs, puis Mathys Meloni, Julien Touret et Thomas Boissière dans les manches.

Les Rotax au départ

Les Rotax au départ

Revenue 3e en préfinale, Gourier a fait la décision en fin de finale pour s’imposer face à Meloni après la pénalité de Damien Ratton. Au vu de ses temps au tour, Anthony Marc apparait comme un vainqueur logique en Rotax Master devant le champion 2022 Romain Pesenti et Sylvain Pessy.

En Rotax DD2, Jordan Caille et Calvin Henri se sont démarqués en début de meeting, en se classant dans cet ordre en haut de la feuille de temps des chronos et du tableau des manches. Mais les deux protagonistes ont été éliminés dès l’entame de la préfinale, remportée par Théo Laffaiteur devant Rachelle Henri, la sœur de Calvin… Ce dernier sera premier en finale devant Laffaiteur et le vainqueur en Gentleman Marc Brunet, bien remonté lui aussi du fin fond du classement.

Calvin Henri, vainqueur en Rotax DD2

Calvin Henri, vainqueur en Rotax DD2

Découvrez les résultats des finales: KFS 130KFS 148KFS 165RotaxRotax DD2

Avec communiqué Future Racing – Evokart. Photos 21creation / Jules Beaumont

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