juil 21 2024
Nino Delaunay, Théau Keryjaouen et Quentin Fouassier remportent le Défi France KFS 2024
Pour la 3e fois de sa longue histoire, la grande épreuve nationale annuelle du KFS a élu domicile sur le circuit de Colombiers-Saint Amand Montrond. Plus de 120 pilotes étaient présents dans le Berry les 13 et 14 juillet, en comptant la catégorie Formule 20.000 (à découvrir dans une autre publication).
En KFS 130, le trophée de vainqueur n’a jamais semblé devoir échapper à Nino Delaunay… qui se serait bien passé d’un accrochage au début de la manche 3. Mais l’incident ne lui a couté que la pole position pour la préfinale. Le Tourangeau comptait près de 10 secondes d’avance sous le drapeau. “Je cours habituellement en Nationale. Mon frère Lucas étant un habitué du Défi France et des Endurances KFS (champion en titre avec, Val de Loire Max-2D, ndlr), nous avons eu l’idée d’effectuer un “one-shot” sur cette épreuve, avec la victoire comme objectif. Je suis content de l’avoir atteint et en plus, j’ai bien aimé le matériel, c’est une très bonne catégorie !”
Le plus proche adversaire de Delaunay fut sans conteste le leader du Challenge Minarelli Max Belhommet-Renard. Il n’est donc pas surprenant de le retrouver sur la deuxième marche du podium, même si Gabriel Gerdil était lui aussi candidat avant de renoncer. La 3e place a fait l’objet d’une lutte farouche, elle a finalement récompensé Luka Rey. A 18 ans, ilk était certes plus âgé que ses voisins de podium, mais aussi moins expérimenté. Marius Blanchard a battu d’extrême justesse Lucas Asselineau, Guyliann Mercier et Noé Maxime pour le gain de la 4e place.
En KFS 148, Théau Kéryjaouen a doublé la mise, après avoir remporté l’édition 2021 à Salbris. Le Rennais du team Kart Access n’a rien laissé échapper des essais qualificatifs à la finale. “Je pensais que ce n’était pas gagné d’avance car nous avons eu des soucis en début de saison, mais on a bien réglé le châssis avant d’arriver à Saint-Amand. On a pu travailler sereinement sur le set-up et trouver la bonne configuration pour ce tracé que j’adore. On a une bonne sensation de vitesse ici, surtout dans la chicane en descente. J’aime bien aussi les deux premières épingles, il y a du pilotage. On a fait du super boulot avec mon père à la mécanique, c’est une victoire acquise en famille et c’est vraiment cool !”
Alizée Guilmain faisait également partie des favoris logiques, tant la Sarthoise domine la situation au Challenge Minarelli. Elle conservait ce statut samedi soir après deux victoires dans les manches mais la suite fut moins délectable. Elle occupait la 4e position en finale quand elle a été contrainte à l’abandon.
La place de dauphin s’est jouée entre un revenant, Martin Guérard, et le vainqueur du Défi France KFS 130 2022, Timothée Fournier. Le premier cité avait l’avantage en début de finale avant que le second n’inverse la tendance pour finir 2e. Ce duo fut rattrapé en fin de course par Maxime Lellig, revenu du fond de la grille.
Parmi les animateur·ices remarqué·es dans le Cher, on citera Lucas Delaunay, P5 après diverses péripéties, Romain Gallet sur un bon rythme tout le week-end, Lana Anghel à qui on peut attribuer la palme de la révélation, Romain Etienne, pas épargné dans les moments-clé, Eliott Dutertre et Pierre Lamirault pour leur régularité.
“C’est la plus belle victoire de ma carrière !” Quentin Fouassier n’y allait pas par quatre chemins pour exprimer sa joie au Défi France KFS 165. Il a remporté du même coup sa première victoire en sprint après pas mal de succès en endurance. Il n’avait d’ailleurs pas pu participer au Challenge Minarelli cette saison du fait de la dizaine de pilotes dont il s’occupe au sein de sa structure QFRK.
Mais Fouassier était bien entouré à Saint-Amand, avec Axel Dapp dans le rôle du mécano et Téo Blin aux datas, deux pilotes internationaux, Sarthois comme lui. “C’est Téo qui m’engueule quand ça ne va pas ! Cela fait deux ans qu’il nous apporte son expérience du haut niveau. C’est sympa car je me suis occupé de lui quand il était en Mini-Kart ! Dès vendredi, il m’a annoncé que j’allais gagner. La base châssis-moteur était OK, on n’a pas eu besoin d’essayer beaucoup de choses. J’ai bien observé Gildas Quinquet dans la Manche 1 car je pensais qu’il était le seul à pouvoir nous inquiéter.”
“Je l’ai doublé en préfinale et j’ai pris mon premier départ en pole en finale. J’étais un peu stressé et Axel m’a dit de faire comme si c’était une séance d’essais. La bagarre derrière m’a aidé à m’échapper, puis j’ai été régulier. La seule alerte fut la rupture d’un raidisseur, j’avais les fesses qui raclaient la piste pendant les six derniers tours ! Mon père Phiphi était peut-être le plus heureux, même s’il n’était pas mon mécano ce week-end. Mais il fait tellement pour l’équipe…”
Un peu comme en 2023, Gildas Quinquet fut l’homme des qualifs, mais il a glissé au 4e rang pendant la phase finale. Florent Richard se classe 2e au terme d’une remontée méthodique et glane un deuxième podium consécutif au Défi France. Constant aux avant-postes tout le week-end, Alexandre Riche monte sur la dernière marche tandis que Grégoire Perocheau, Lucas Urbani, Paul Herpin, Hervé Michau, Kevin Mercier et Guillaume Montgondry sont au nombre de ceux qui ont joué un rôle intéressant dans cette épreuve.
Avec communiqué EvoKart / Future Racing. Découvrez les résultats: Finales 130 – 148 – 165 – B – Classements complets
Photos Luc Chmielowski
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