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Très active sur les réseaux sociaux, l’équipe CPB de Paul Bizalion informe régulièrement les internautes de ses résultats, mais pas seulement… Côté organisation, le changement de calendrier de la WSK a poussé le team à gérer les courses consécutives qui ont eu à Sarno en l’espace de deux week-ends.

La structure est bien entendu restée sur place, mais une partie de l’effectif a aussi profité de ce long séjour pour s’oxygéner et s’échapper quelques heures de la fureur du karting.

Situées non loin du circuit, les fameuses ruines de Pompéi ont permis un passionnant intermède culturel. “Les jeunes membres de l’équipe se sont nourris avec intérêt de l’incroyable histoire de ce vaste site archéologique,” a commenté le boss.

Idéal en tout cas pour améliorer la cohésion de ce groupe qui n’a pas fini de faire parler de lui…

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Déçu d’avoir manqué une victoire qui lui tendait les bras la semaine précédente suite à une action virile d’un de ses rivaux, Martinius Stenshorne a pris sa revanche en terminant la WSK Super Master Series 2018 par une victoire en 60 Mini à Sarno le 8 avril dernier.

Fils de Martin Stenshorne, un excellent kartman qui a brillé en KZ dans les années 90 puis brillant pilote de Rallycross, le jeune Norvégien en a profité pour décrocher le titre devant trois autres Minis très talenteux: le Polonais Tymoteusz Kucharczyk, l’Italien Andrea-Kimi Antonelli et un autre Polonais, Karol Pasiewicz. Soit deux châssis Parolin devant deux Energy Corse.

Kucharczyk et Pasiewicz ont d’ailleurs encadré Stenshorne sur le dernier podium de la saison.
Comme la semaine passée, Jimmy Helias (Tony Kart-Vortex) et Jules Caranta (Kosmic-Vortex) n’ont pas eu la partie facile, leur prestation s’arrêtant en préfinale.

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Photos WSK Press

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Sans volant suite à la fin de son contrat avec l’écurie Sodikart pour qui il a roulé en 2016 à 2017, Bas Lammers avait réussi à rebondir avec la marque Lion Kart fraîchement créée en Serbie. Avec les moteurs TM du motoriste TecSav et ce châssis fabriqué en Italie, le talentueux Néerlandais n’a pas mis longtemps avant de briller aux avant-postes.

A la WSK Super Master en KZ2, série qu’il a remportée en 2017, il est passé tout près du podium à La Conca, avant de terminer de nouveau à une très belle 4e place début avril à Sarno. La performance était bien là, mais Bas Lammers l’a annoncé il y a quelques jours sur sa page Facebook.

“Je dois malheureusement annoncer la fin de ma collaboration avec Lion Kart, qui avait atteint un point où il n’était plus possible de travailler ensemble. Je tiens à remercier Lion Kart pour son soutien ces derniers mois et je leur souhaite le meilleur pour l’avenir. Avec mon manager, je travaille déjà activement pour trouver une nouvelle solution afin d’être de retour sur une piste aussi vite que possible,” a commenté Bas Lammers.

Photo Tino Cacopardo / CT Photos.fr

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Les pilotes qui se battaient pour le titre 2018 à la WSK Super Master Series 2018 en OK-Junior étaient bien au rendez-vous aux avant-postes lors de cette 4e et dernière épreuve à Sarno. Mais quelques invités plus ou moins surprises n’ont pas manqué de faire parler d’eux. S’il n’était pas surprenant de voir le brillant Estonien Paul Aron (FA Kart-Vortex / RFM) en tête de la préfinale A après son excellent parcours dans les manches, le Britannique Taylor Barnard (KR-Parilla / Team officiel KR) confirmait sa montée en puissance en gagnant la préfinale B devant un remarquable français Victor Bernier (Kosmic-Parilla / VDK).

La finale allait être très intense entre ces trois pilotes, mais aussi le Russe Vlad Lomko (Kosmic-Parilla / VDK) et deux candidats au titre: le Brésilien Gabriel Bortoleto (CRG-TM / Team officiel) et Gabriel Mini (Parolin-Parilla / Team officiel). Tous comme Sebastian Montoya (Tony Kart-Vortex), Marcus Amand (KR-Parilla) et le Britannique Zak O’Sullivan (FA Kart-Vortex), le Russe Kirill Smal (Tony Kart-Vortex / Ward Racing) faisait partie des victimes du premier tour. Ce dernier menait pourtant la WSK avant ce dernier rendez-vous !

Après de nombreux dépassements, Aron l’emportait de justesse face à Bortoleto, Barnard et Lomko. Mais en sauvant la 5e place, Mini décrochait le Graal pour seulement un petit point face au Brésilien et 6 sur le Russe.

Bernier confirmait sa bonne forme en se classant 7e, juste derrière son compatriote Sami Meguetounif (Formula K-TM), magnifiquement revenu de la 7e place. En partant 9e, Hadrien David (Kosmic-Vortex) pouvait espérer terminer en beauté cette WSK, qu’il aura marquée par une victoire à La Conca. Hélas, un incident de course l’obligeait à abandonner.

Pendant ce temps, Loris Cabirou (Energy-TM) s’est mis en valeur, d’abord en prenant un départ canon, puis en poursuivant sa progression en 10e position alors qu’il partait… 34e (il n’était même que 58e après les manches et s’était déjà illustré en préfinale). Bravo !

A noter la 15e place de Luca Bosco (Tony Kart-TM), alors que Isack Hadjar (Exprit-TM) a manqué sa qualification en préfinale.

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Photos WSK Press

Bortoleto à l’attaque (CRG Press / Cuna Photo)

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Le Danois Nicklas Nielsen (Tony Kart-Vortex / KSM) restait sur une victoire, acquise une semaine plus tôt sur ce même circuit de Sarno et avait repris la tête du Championnat face à l’Allemand Hannes Janker (KR-Parilla / TB Racing Team). Entre les deux hommes, le duel final s’annonçait intense, puisque Nielsen et Janker ont tous deux remporté leur préfinale et se sont installés sur la première ligne de la course décisive.

Entre Janker (à gauche) et Nielsen (à droite), tout s’est joué au départ de la finale

Finalement, le premier tour a très vite donné le ton. Très bien parti, Janker prenait très vite le commandement, pour mener ensuite de bout en bout, pendant que Nielsen se faisait enfermer. Il revenait en 4e position, mais ne parvenait pas à inquiéter les deux pilotes du team officiel Tony Kart-Vortex, l’Espagnol David Vidales et le Suédois Noah Milell.

La 3e place lui aurait suffi pour décrocher le titre, qui revient donc au brillant Janker, qui commence à avoir une belle expérience, puisqu’il courait déjà en KF depuis 2013 avant l’arrivée du OK.

Seul finaliste français, Franck Chappard (Redspeed-Parilla) a réalisé un excellent début de course et s’est rapproché du top-20, avant de se contenter de la 28e place suite à une pénalité pour le spoiler. Jules Mettetal pointait à une encourageante 26e place après les manches, avant d’abandonner dans sa préfinale.

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Photos WSK Press

Un titre important pour le châssis KR, acquis avec un team privé

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Comme l’ont montré les deux dernières épreuves de la WSK Super Master Series en KZ2, Marco Ardigo (Tony Kart-Vortex) est bien revenu à son meilleur niveau. A Sarno, il a décroché un nouveau titre avec panache, puisqu’il est allé devancer son rival au classement général, Alex Irlando (Sodi-TM).

La révérence de Marco Ardigo en signe de victoire !

Irlando a pourtant tout donné, démontrant sa détermination en s’imposant en préfinale devant Ardigo. Mais l’Italien de chez Tony Kart était bien le plus fort en finale, Irlando n’a rien pu faire. Derrière, Patrik Hajek (Kosmic-Vortex) passait Paolo De Conto (CRG-TM) dans l’ultime tour pour le gain du podium, mais De Conto conservait sa 3e place au championnat.

Vainqueur des trois manches, Matteo Vigano (Tony Kart-Vortex) s’est contenté de la 5e place devant son équipier Simo Puhakka et Anthony Abbasse (Sodi-TM). 4e en préfinale, Jérémy Iglesias (Formula K-TM) a dû renoncer. Derrière ces pilotes “usine”, on soulignera la belle finale de l’Allemand Paul Maximilian (DR-Modena) en 8e position devant les deux Sodi-TM du team CPB Sport, Tom Leuillet et Adrien Renaudin qui sont remontés de concert durant la phase finale après des qualifications difficiles.

Pierre Loubère (Praga-TM) a terminé 19e, tandis que Paul Evrard (Kosmic-Vortex), Jean Nomblot (Sodi-TM) et Oliver Rasmussen (Kosmic-Vortex) ont renoncé.

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Photos WSK Press et Claudio Ciccone

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Fâchée avec le sport automobile sur circuit depuis l’accident survenu aux 24 Heures du Mans en 1955, la Suisse autorise en revanche les courses de karting. En 2018, le Championnat de Suisse comptera six épreuves, soit une de moins que l’année passée suite à la volonté des participants. Certains devaient faire face avec un calendrier chargé en raison de leur présence dans des pays limitrophes, tandis que d’autres souhaitaient une pause estivale plus longue.

La compétition débutera ce week-end des 7-8 avril sur le circuit de Castelletto en Italie. Deux courses sont programmées en Suisse et pas moins de trois en France (voir calendrier ci-dessous). 6 catégories sont représentées: Super Mini (8-13 ans, moteur 60cc, Bridg YJL), X30 Junior (12-15 ans, Vega Cup bleu), X30 Senior (14 ans et plus, Vega Cup bleu), OK-Junior (12-15 ans, LeCont LP Prime), OK (15 ans et plus, LeCont LP Prime) et KZ2 (15 ans et plus, LeCont LP Prime).

Les fixations de spoiler CIK et les pénalités qui en découlent seront mises en application, ce qui n’était pas encore le cas en 2017. A noter que les courses sont diffusées en vidéo livestream. Un peu plus de 100 pilotes sont attendus. Enfin, le Championnat de Suisse sera soutenu par la société Autobau à Romanshorn.

Rappelons que l’autre compétition d’envergure en Suisse est le Trophée Vega organisé par la société Kart Company de Jürg Vokinger. Il aura lieu sur 5 meetings, tous en France: 6 mai à Levier-Septfontaines, 3 juin à Mirecourt, 8 juillet à Vesoul, 2 septembre à Levier-Septfontaines et 30 septembre à Bugey-Château Gaillard.

Calendrier 2018 du Championnat de Suisse

7/8 avril: Casteletto di Branduzzo (Italie) – www.7laghikartitalia.it
28/29 avril: Vesoul (France) – www.sportkarting.com
8/9 juin: Wohlen (Suisse) * – www.kartbahnwohlen.ch
30 juin/1er juillet: Mirecourt (France) – www.freekart88.fr
18/19 août: Levier-Septfontaines (France) – www.circuitdelenclos.com
15/16 septembre: Lignières II (Suisse) – www.lignieres-historique.ch

* Course le samedi

Informations, règlements et inscriptions sur www.motorsport.ch/kart

Photo Markus Lehner

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