Internationales

Lundi 6 et mardi 7 février, l’équipe officielle Tony Kart est restée sur le circuit d’Adria, dans la foulée de la WSK Super Master Series, pour le premier “campus d’hiver” regroupant les jeunes pilotes de la Ferrari Driver Academy et ceux du team Tony Kart, dans le cadre du partenariat entre les deux entités.

Si le temps est resté maussade le lundi, les pilotes ont pu rouler sur le sec le lendemain. Du matériel OK et KZ étaient à disposition des pilotes auto Charles Leclerc, Antonio Fuoco, Giuliano Alesi et Guan Yu Zhou. Quant au Brésilien Gianluca Petecof et à l’Espagnol David Vidales, ils ont été encadrés par les expérimentés Matteo Vigano et Pedro Hiltbrand.

Photos © OTK

_________________________________________________________________________________

Théo Nouet fait partie des plus grands espoirs actuel du karting. Depuis ses débuts, le jeune Breton a grimpé les échelons avec talent, sérieux et détermination. Vainqueur de la Coupe de France à l’âge de 10 ans, puis sélectionné en équipe de France FFSA lors de ses premiers pas au niveau international, Théo disputera la saison 2017 dans la catégorie OK (Original Karting), qui regroupe les meilleurs jeunes pilotes mondiaux. Avec le team officiel Energy Corse, il a bien l’intention de viser le podium. Pour Théo Nouet, qui rêve d’accéder à la monoplace et d’évoluer au plus haut niveau du sport automobile, la saison 2017 s’annonce importante. Il a tenu à l’évoquer, en rappelant son parcours depuis son plus jeune âge…

Théo, peux-tu te présenter?

Je suis né le 4 août 2002. J’ai actuellement 14 ans et je réside dans les Côtes d’Armor, à Loudéac. J’ai débuté en karting sur le circuit de Lamballe. J’ai eu la chance d’être formé par un moniteur de grand talent, Guy Pansart. Je lui dois beaucoup, tant j’ai appris à ses côtés. Il m’a aussi donné confiance en moi. D’ailleurs, j’ai pu remporter la Coupe de France Mini-Kart dès 2013, puis décrocher d’excellents résultats les deux années suivantes en Cadet: 3e de la série Stars of Karting, podium lors d’une épreuve du Championnat de France en 2014, 2e de la Coupe de France, vice Champion Régional, 2e de la Finale du Challenge Rotax France en 2015.

Parles-nous de ton expérience internationale?

Elle a été très enrichissante. Grâce à mes résultats, j’ai intégré le Programme 10/15 ans de la FFSA en 2014, puis j’ai été sélectionné pour représenter la France au Trophée Académie de la CIK-FIA en 2015, en plus de faire partie de l’équipe de France managée par Yvan Muller. J’ai fini par gagner ma place dans le top-10 sur plus de 50 inscrits. En 2016, j’ai poursuivi l’aventure internationale en OK-Junior. Le niveau était incroyable. J’ai réussi à inscrire quelques points au Championnat d’Europe, mais le Championnat du Monde fut assez frustrant. La performance était au rendez-vous, mais j’ai vraiment manqué de réussite. Peut-être que nous n’avions pas choisi la meilleure marque de moteur pour cette catégorie.

Pour ton passage en OK, tu as choisi de rester fidèle à l’équipe Energy Corse?

Oui. Il y règne vraiment une ambiance de travail extraordinaire. Mick Panigada et son équipe mettent vraiment les pilotes dans les meilleures conditions pour qu’ils puissent s’exprimer au mieux sur la piste. On se sent comme dans une famille, mais avec beaucoup de rigueur. Je suis très confiant dans la qualité du matériel: châssis Energy et moteur Parilla. Nous avons prévu de disputer la Winter Cup et les séries de la WSK en début de saison pour préparer au mieux le Championnat d’Europe et le Championnat du Monde. Je suis très déterminé à réussir une belle saison !

________________________________________________________________________________

Après le froid de la Champions Cup, les conditions météorologiques n’ont pas été faciles à Adria pour le début de la Super Master Series. La WSK Promotion nous avait habitués à organiser ses tests collectifs de début de saison et ses premières épreuves sur le circuit de La Conca, dans le sud de l’Italie.

Victor Martins

Mais depuis la création du très moderne complexe karting d’Adria, Luca De Donno de la WSK utilise fréquemment ce site qui, il est vrai, se trouve plus près des usines et des teams italiens. Seulement, en janvier-février, le climat du nord de l’Italie n’est pas celui du sud et le week-end dernier fut très arrosé, comme le montre ces photos signées Joël Gaboriaud…

_________________________________________________________________________________

Ulysse De Pauw

Anthony Abbasse

En 2016, l’expérience de Fabian Federer a été récompensée par un deuxième titre de Champion d’Europe KZ2 après une carrière dédiée au 125 à boîte de vitesses. L’Italien s’est imposé au volant d’un CRG-Modena. En 2017, il restera fidèle à la marque CRG, mais utilisera cette fois des moteurs TM. Il revient sur la saison écoulée…

Fabian, quand avez-vous débuté en KZ2?
Cela fait bien longtemps ! J’ai remporté ma première victoire importante en 2007 à Lonato. Puis j’ai gagné mon premier Championnat d’Europe en 2011 déjà au volant d’un CRG. J’ai ensuite continué à rouler en compétition internationale, néanmoins je n’ai pas toujours connu la réussite escomptée. J’étais rapide, j’ai décroché des victoires, mais c’est difficile de remporter un titre, le niveau est très relevé en KZ2.

Comment s’est déroulée votre campagne européenne 2016?
Par le passé, le Championnat d’Europe KZ2 avait lieu sur une seule épreuve. Il fallait être dans le coup au bon moment et ne pas avoir de problèmes. Maintenant, le titre se joue sur plusieurs épreuves, la stratégie est différente. Cette année, nous avions trois meetings au programme. J’ai commencé par une très bonne 2e position à Essay (FRA), puis j’ai réussi à gagner à Adria (ITA) dans des conditions vraiment difficiles à cause des changements incessants d’adhérence. C’est là que j’ai fait la différence. Mes adversaires n’ont pas été aussi réguliers. Pour le dernier rendez-vous, à Genk (BEL), j’étais dans le top 3 après les manches. Ma bougie a cassé en préfinale et j’ai dû abandonner, ce qui m’a privé de qualification pour la finale. La situation était étrange, mais pas catastrophique : grâce au décompte, j’ai pu être couronné avec une avance confortable.

Comment se présente votre avenir en tant que pilote?
Comme je l’ai dit, cela fait longtemps que je dispute des courses en KZ2. J’ai vécu une saison fantastique avec la conquête d’un second titre de Champion d’Europe et une 2e place dans la Super Coupe Internationale KZ2 en Suède. Je suis toujours passionné et c’est pour cette raison que je serai encore au départ en 2017…

Photo © Joël Gaboriaud

_________________________________________________________________________________

Après un accord avec la société Tec Pro Barriers de Rafael Galiana, un nouveau circuit a vu le jour à Bangkok, capitale de la Thaïlande. Un gros travail travail a été effectué pour le dessin du tracé, pour la sécurité, pour les zones de dégagement, pour l’éclairage et pour les infrastructures, avec notamment un superbe bâtiment “club house”.

De nuit, l’effet est juste saisissant !

_________________________________________________________________________________

Triple Champion du Monde et quintuple Champion d’Europe, Marco Ardigo est considéré comme l’un des meilleurs pilotes-professionnels actuels par ses qualités de battant en Course, mais aussi ses talents de metteur au point. L’Italien est un élément important de la réussite technique et sportive de la prestigieuse marque Tony Kart. Son avis est toujours pertinent et il l’a donné dans le Best-of de la CIK 2016…

Comment se présentait la saison 2016 en KZ?
Les courses KZ sont toujours très serrées entre les grandes équipes et les meilleurs pilotes du monde. La compétition était encore plus difficile cette saison. C’est ce qui fait l’intérêt et la beauté de cette catégorie. Tous les fabricants de moteurs ont bien travaillé pour la nouvelle homologation qui est entrée en vigueur au 1er janvier. Je dois dire que le nouveau Vortex RKZ s’est révélé particulièrement efficace face à une concurrence très relevée.

Le titre de Champion d’Europe fut-il difficile à conquérir la saison passée?
Nous avons rencontré des conditions variées et il a fallu s’adapter à des circuits très différents, notamment en ce qui concerne la mise au point du châssis et de l’exploitation des pneumatiques. En France à Essay, il faisait froid et humide sur une piste sinueuse et abrasive. Nous avons remporté la préfinale et la finale, ce qui est toujours important pour bien débuter un Championnat. Zuera et l’Espagne était à l’opposé, avec son tracé très rapide sous le soleil. Nos adversaires ont réagi et j’ai dû me contenter de la 3e position. Nous avons bien préparé le dernier rendez-vous à Genk en Belgique, j’ai remporté une seconde victoire et ainsi assuré le titre.

Quel a été ton avis sur les pneus utilisés en 2016?
Les pilotes apprécient souvent des gommes plus tendres qui procurent davantage d’adhérence, mais il faut aussi prendre en compte la gestion des trains de pneus sur l’ensemble du meeting, ce qui n’est pas toujours évident. De toute façon, nous devons nous adapter, pour le pilotage comme pour les réglages. Ce qui compte le plus à mes yeux, c’est la constance des performances, la fiabilité et l’homogénéité de l’ensemble des pneus fournis par un manufacturier.

A 33 ans, comment envisagez-vous la suite de votre carrière?
Je suis très heureux de collaborer avec Tony Kart. Physiquement, ce n’est pas toujours aisé d’enchainer les séances de test et de participer à de nombreuses courses internationales. Je m’entraîne de manière assidue pour être toujours en forme. J’ai la chance de vivre de ma passion au sein d’une très grande équipe et je n’envisage pas pour l’instant de faire autre chose !

Photo © Joël Gaboriaud

_________________________________________________________________________________

Le Français Anthony Abbasse (Sodi-TM) a parfaitement maîtrisé les éléments sur le circuit d’Adria-Rovigo lors de l’ouverture de la WSK Super Master Series (1/4 – 5 février). Après une nette domination en KZ2, il a remporté la finale en solitaire. A plus de quatre secondes, Bas Lammers a assuré le doublé pour son équipe, qui démarre parfaitement la saison.

Podium KZ2

Suite à une bousculade au départ qui l’a relégué en milieu de peloton, Marco Ardigo (Tony Kart-Vortex) – parti 3e – n’a pas pu se battre pour le podium, lequel a été complété par Jorrit Pex (CRG-TM). 9e, Tom Leuillet (Sodi-TM) n’a pas démérité. Longtemps aux avant-postes, Jérémy Iglesias (Formula K-TM) a dû renoncer.

Ulysse De Pauw (Kosmic-Parilla) attendait avec impatience de renouer avec la victoire. Il y est parvenu en OK pour son retour sous les couleurs VDK. Victor Martins (Kosmic-Parilla) pensait offrir à son équipe le doublé, mais il chutait 5e suite à une pénalité pour le spoiler.

Podium OK

Lorenzo Travisanutto (Zanardi-Parilla) montait ainsi sur la 2e marche du podium devant David Vidales (Tony Kart-Vortex) et Justas Jonusis (DR-Parilla). 10e place pour Adam Eteki (Zanardi-Parilla) – + 22 places ! –, tandis que Théo Pourchaire (Kosmic-Vortex) n’a pas pris le départ.

Podium OK-Junior

En OK-Junior, Hadrien David (Zanardi-Parilla) était le mieux placé sur la grille de la finale côté Français, mais il devait abandonner. Même sanction pour Gillian Henrion (CRG-Parilla). Loris Cabirou (Sodi-TM) a coupé l’arrivée en 14e position, avant de rétrograder 19e suite à une pénalité pour spoiler.

Victoire de l’équipe de Baby Race avec Andrea Rosso (Tony Kart-Vortex) devant Jack Doohan (FA Kart-Vortex) – le fils du Champion du Monde Moto – et Ilya Morozov (Tony Kart-Vortex).

Podium 60 Mini

En 60 Mini, triplé CRG-TM, avec Alfio Spina, Luca Giardelli et Adam Putera. Parti 15e, Marcus Amand (Energy-Parilla) était encore 13 dans le dernier tour avant un accrochage.

Découvrez les résultats complets… KZ2 – OK – OK Junior – 60 Mini

Photos WSK Press

_________________________________________________________________________________