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Davide Fore est le plus titré des pilotes encore en activité. A 42 ans, sa soif de vaincre reste intact. On l’a vu tout au long de cette saison en KZ1, où le multiple Champion du Monde s’est donné corps et âme pour amener aux avant-postes la marque et le team qu’il représente désormais: Gold Kart (Righetti Ridolfi). Tirées du Best-Of de la CIK, ses paroles sur le karting sont pleines de passion, d’émotion et d’espoir…

Anciens équipiers, Davide Fore et Marco Ardigo s’observent au Championnat du Monde KZ1 2016 en Suède

Quel regard portez-vous sur le karting d’aujourd’hui ?
“J’ai eu la chance de vivre l’âge d’or du Karting dans les années 90 et la première partie des années 2000. C’était fantastique de voir autant de pilotes sur les courses. Les batailles étaient magnifiques. Mais le Karting d’aujourd’hui reste une discipline extraordinaire. Nous utilisons moins de technologie qu’en Formule 1, mais pour moi, le niveau de compétition est plus élevé en KZ qu’en F1. Les meilleurs pilotes sont ici ! La course est beaucoup plus serrée, les écarts sont très réduits, les équipes sont constamment en train de développer, de travailler dur et les pilotes se battent à coup de centièmes de seconde, c’est incroyable !

Bien sûr, les usines ultra-modernes, les magnifiques structures de compétition que nous voyons dans le paddock, tout cela coûte cher. Avant, il y avait beaucoup de très bons pilotes dans les équipes officielles. Maintenant, il y a un ou deux pilotes professionnels, mais comme les budgets sont très importants, il faut aussi prendre des pilotes payants. La conséquence est que le niveau général n’est plus le même, puisque la sélection par l’argent est plus répandue qu’auparavant. Il suffit de regarder attentivement le déroulement des courses. C’est dommage, mais c’est ainsi.

Comment souhaiteriez-vous voir évoluer le Karting?
Les récentes orientations de la CIK-FIA avec la génération des moteurs OK sont bonnes, le KZ est fantastique. Mais nous restons trop entre nous. J’aimerais voir des courses avec beaucoup de pilotes et de spectateurs, j’aimerais davantage de publicité, de médiatisation. Le Karting mérite d’être beaucoup plus populaire, la TV devrait être présente sur chaque course. Grâce à cela, les équipes et les pilotes pourraient amener des partenaires capables de les soutenir financièrement et cela changerait tout ! L’engagement de Rubens Barichello au Championnat du Monde de Kristianstad était une très bonne chose pour le Karting.

Le pilote qui m’a le plus impressionné chez Tony Kart à mes débuts était Jarno Trulli, puis il y a eu Lewis Hamilton, Fernando Alonso, Jules Bianchi bien sûr, et dernièrement Max Verstappen ou Charles Leclerc. Aujourd’hui des pilotes comme Pedro Hiltbrand ont un vrai talent. Tout cela devrait intéresser les médias et toucher le grand public parce que ce sont de véritables héros du sport ! Je pense que l’enjeu principal pour le futur du Karting se trouve là.

Quels objectifs vous ont motivé pour entamer votre collaboration avec Righetti Ridolfi?
Bien plus qu’auparavant, je mets mon expérience au service d’une jeune équipe qui me fait confiance. Alors je leur apporte toutes les informations nécessaires pour faire évoluer le matériel. Certaines équipes investissent dans des systèmes d’acquisitions de données complexes et traitent beaucoup d’informations pour comprendre le fonctionnement de leur matériel. Cela ne remplace pas nécessairement l’expérience d’un metteur au point. Le feeling d’un bon pilote reste irremplaçable et ce rôle me plait beaucoup.

Quand j’ai gagné une course avec Gold cette année en Allemagne, ma joie était encore plus grande parce qu’il ne s’agissait pas seulement d’avoir bien piloté. C’était la récompense d’un long travail de tests et de développements effectués avec les membres de l’équipe. C’est très différent et c’est encore meilleur !”

Photos © Joël Gaboriaud

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Responsable du complexe belge de Genk au côté de son père Paul Lemmens, Koen Lemmens a donné son avis d’organisateur dans le best-of de la CIK. “Organiser des grands Championnats CIK-FIA nous fait d’abord plaisir, parce que nous sommes des passionnés et que cela fait partie de notre ADN, mais cela reste une grosse charge de travail. Il ne s’agit pas d’une opération financière intéressante en elle-même, parce que les frais sont toujours plus élevés que ce que l’on peut imaginer.”

Photo © CIK / Agence KSP

“Toutefois, cela reste très positif pour l’image de Genk auprès des compétiteurs. Les hôtels et les restaurants de la région apprécient ce surcroit de clientèle, ce qui augmente notre crédibilité vis-à-vis de nos partenaires institutionnels et nous permet d’envisager des développements ultérieurs. Je regrette simplement que nous ayons un cahier des charges très strict à respecter sans avoir la maîtrise de certains aspects de l’organisation qui pourraient améliorer son succès.”

Le circuit actuel date de 2005. “Le projet d’extension a réussi à voir le jour après bien des péripéties. Le tracé en lui-même a bénéficié de notre connaissance de la course acquise à travers le racing team et nous avons privilégié la sécurité grâce à de grands dégagements.”

L’organisation est loin d’être la seule activité de la “home of champions” chère à GKS. “Nous avons un magasin de vente de karts, de pièces et d’équipements, avec un atelier équipé de toutes les machines nécessaires et d’un banc d’essai. Nous assurons aussi la formation des jeunes pilotes et nous accueillons des évènements de kart loisir. Cette diversité est assez unique au monde dans ce sport et notre force vient de l’addition de ces différentes activités.”

“Le karting est un sport fantastique qui a le potentiel de toucher un large éventail de personnes du loisir à la compétition,” poursuit Koen Lemmens. “Je pense qu’il faut absolument gagner en simplicité pour attirer davantage d’amateurs vers la compétition. Si une forte technicité est compréhensible à haut niveau, c’est la facilité qui doit primer pour les nouveaux arrivants.”

Retrouvez l’intégralité de son interview à ce lien

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Le groupe OTK vient de dévoiler ses nouveaux modèles qui seront disponibles à partir de début janvier 2017 et qui se déclinent dans ses différentes marques: Tony Kart, Kosmic, FA Kart, Exprit et Redspeed. A chaque fois, plusieurs versions sont disponibles. Le châssis le plus utilisé est le modèle en tube de ø30, mais il existe également une version en tube de ø32 mm et une autre autre pour les catégories Mini du nom de Neos dans toutes les marques.

Noms: Racer 401S (ø30 mm) et Krypton 801S (ø32 mm) chez Tony Kart. Mercury S (ø30 mm) et Lynx S (ø32 mm) chez Kosmic. Victory S (ø30 mm) et V2S (ø32 mm) chez FA Kart. Neosis S (ø32 mm) et Thoos S chez Exprit. RX S (ø30 mm) et R1 S (ø30 mm) chez Redspeed.

Comme d’habitude, OTK s’est servi de sa forte implication en compétition pour affiner de nombreux détails: nouveau plancher de 1,5 mm d’épaisseur, nouvel étrier de frein plus rigide, réglage du câble d’accélérateur, fixation de la pompe à eau, support de carter e chaîne, deux positions pour le support de la colonne de direction, support de siège au niveau des fixations, levier d’embrayage qui suit l’angle du volant pour une meilleure prise en main lors du départ, porte-couronne, etc.

OTK a encore réussi à gagner quelques grammes, alors que les châssis de l’usine de Prevalle se caractérisent déjà par un poids déjà modéré. A noter que le Neos des catégories Mini proposent des changements substantiels.

Dans tous les cas, encore du beau travail, comme en témoigne ces photos mettant en valeur la magnifique finition de tous ces châssis.

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Le team Ricky Flynn Motorsport fait partie de ces structures capables de battre les usines dans les plus grandes épreuves OK et OK-Junior. L’ancien pilote britannique, qui a donné son nom à son équipe, s’est exprimé sans langue de bois dans le best-of CIK 2016. S’il reconnaît les avantages des nouvelles motorisations OK, il revient aussi sur d’autres sujets et donne aussi des idées aux législateurs…

Déjà titulaire de trois titres de Champion du Monde, RFM a ajouté une nouvelle couronne de Champion d’Europe en 2016 avec Finlay Kenneally en OK-Junior.

Age
“Plutôt que d’abaisser l’âge en karting, la solution aurait été de relever l’âge d’accès à la monoplace, parce que c’est là le problème principal. Je suis favorable à un système de points comparable à celui de la Super Licence. Si un jeune pilote veut passer en automobile dès 16 ans, il devrait auparavant avoir fait ses preuves lors des Championnats d’Europe et du Monde de Karting.”
“Je suis très inquiet sur les risques que courent et font courir certains jeunes pilotes pas assez expérimentés en automobile. Je n’ose pas imaginer les conséquences d’un accident grave. L’abaissement d’un an de l’âge pour accéder aux catégories Junior et Senior améliore quelque peu cette situation en permettant aux jeunes de se former pendant une année supplémentaire en OK par exemple, mais cela reste un pis-aller.”
« Il faut bien reconnaître que l’on assiste à une relative baisse du niveau général des pilotes, que ce soit en Karting, Junior et Senior, ou en automobile à partir de la F4 jusqu’à la F3, GP3, GP2. Si l’on regarde une dizaine d’années en arrière, on s’aperçoit qu’il y avait alors une trentaine de bons pilotes sur les grilles de départ, alors qu’ils sont maintenant à peine une dizaine à avoir de réelles capacités. C’est clairement la conséquence d’une formation moins poussée en Karting à cause du trop jeune âge pour passer en monoplace.”

Pneumatiques
“Il est évident que les gommes fournies n’étaient pas toujours de la même qualité et que cela a provoqué des variations de performances (beaucoup de pilotes ont aussi vécu le même problème dans des catégories françaises, ndlr). Nous avons beaucoup travaillé sur nos châssis pour réduire les écarts constatés, mais il était impossible de les compenser totalement. Le manque de constance des pneumatiques 2016 a été un réel problème.”

Poids
“Le OK doit pouvoir séduire un plus large éventail de pilotes, mais avec l’inconvénient, à mes yeux, d’un poids minimum très bas, qui élimine d’entrée les pilotes d’un certain gabarit.”

Moteurs OK
“Leur introduction n’a pas modifié en profondeur notre travail ni nos performances. Nous avons gagné en simplicité avec la suppression des éléments superflus comme l’embrayage, le démarreur et le faisceau électriques, ce qui est une bonne décision pour tout le monde, y compris sur le plan financier. Les évolutions techniques, basées sur une mécanique éprouvée, sont mineures et la fiabilité n’est pas un problème.”

Découvrez l’interview complet de Ricky Flynn à ce lien

Photo © Joël Gaboriaud

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Président de l’usine CRG, Giancarlo Tinini a donné son avis sur différents sujets dans le livre “best-of 2016” de la CIK, après la superbe saison vécue par sa marque: double Champion du Monde KZ et OK, double Champion d’Europe KZ2 et OK, vainqueur de la Super Coupe Internationale de KZ2…

“La compétition a vécu une transformation radicale ces dernières années, principalement en raison de l’émergence des challenges de marque. Cette situation a créé une certaine confusion sur le marché. Un retour en force des catégories fédérales serait une bonne chose pour offrir une meilleure lisibilité à ce sport,” analyse t-il.

“Les ventes sont relativement stables d’année en année, mais surtout parce que nous avons dû nous adapter au marché, en diversifiant nos offres pour satisfaire une demande plus large, qui ont aussi pour effet de diviser les énergies dans notre milieu. Ce qui n’est pas toujours facile à gérer.”

L’Italien s’est félicité des nombreux succès de CRG en 2016. “Un acheteur potentiel a besoin de savoir que le matériel qu’il a choisi va lui donner les meilleures chances de viser la victoire. Gagner reste donc notre principal objectif. Bien sûr, il est toujours difficile de quantifier les retombées du succès, mais il est sûr que cela a un impact important en termes d’image et de notoriété. Cela motive notre travail incessant de recherche et de développement de nos produits, qui sont sans cesse améliorés.”

“Rappelons aussi qu’un pilote professionnel est obligatoire pour perfectionner nos produits au jour le jour, car un “top-driver” est toujours capable d’exploiter son matériel à 100% et de fournir des informations très précises pour faire progresser les châssis. C’est également un atout indispensable pour viser la victoire.”

Il a reconnu son scepticisme sur l’arrivée du OK, mais a changé d’avis sur son attractivité et sa compétitivité. “Le moteur OK a beaucoup de puissance. Bien sûr, la réduction du poids a contribué à atteindre ce niveau de performances et celui-ci peut malgré tout poser des problèmes à certains pilotes.”

Découvrez l’interview complet de Giancarlo Tinini à ce lien

Photo © CRG Press

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Théo Pourchaire (13 ans) n’est pas du genre à perdre du temps dans une catégorie. Mais ce jeune espoir de talent a la légitimité de le faire, puisqu’il ne cesse de gagner là où il passe. Champion de France Minime, puis Champion de France Cadet, il a réussi une sacrée montée en puissance pour sa première année en OK-Junior.

De plus en plus à l’aise au fil des courses, il est devenu Champion de France, a terminé le Championnat d’Allemagne par un succès et s’est offert un superbe exploit à Bahreïn en prenant la 3e place du Championnat du Monde. Il aurait pu redoubler en OK-Junior et se battre pour les titres de Champion d’Europe et du Monde.

Mais il va profiter de l’abaissement de l’âge en OK (à partir de 14 ans dans l’année) pour démarrer dans cette catégorie. Pour ce challenge difficile, il a choisi la continuité en souhaitant poursuivre avec le team officiel Kosmic-Vortex. Nul doute qu’il faudra suivre de près sa progression au milieu des ténors de la catégorie.

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Interrogé sur la saison 2016 dans le livre annuel de la CIK, Luca De Donno s’est montré plus réservé sur le bilan du OK, en comparaison avec les commentaires de Jean Todt, Cheikh Abdulla ou Kees Van de Grint. “Techniquement, le succès des nouveaux moteurs est au rendez-vous. Le OK-Junior a fait ses preuves et le nombre d’engagés s’est révélé tout à fait satisfaisant. Pour la catégorie OK, c’est plus compliqué et il faudra attendre encore deux saisons pour se faire une opinion,” a déclaré le responsable de la WSK Promotion.

Luca De Donno (à dr.) avec le Président de la CIK

“Le matériel en lui-même n’est pas en cause et nous avons besoin d’une catégorie d’élite offrant des performances enthousiasmantes pour les pilotes et les spectateurs. La réussite est au rendez-vous sur ce point. Deux difficultés se posent néanmoins avec le manque de championnats nationaux pour les OK dans beaucoup de pays et la tentation de passer rapidement en automobile pour les pilotes de pointe.”

En effet, si le nombre de pilotes engagés en OK-Junior a été très encourageant aux Championnats du Monde et d’Europe, la quantité n’y était pas en OK, avec une baisse des concurrents par rapport au KF. Deux problèmes se posent pour cette catégorie: si le coût de la motorisation a légèrement baissé et les différences entre un moteur “usine” et celui d’un “privé” semblent très réduites, le prix global d’une course reste élevé. Les grosses structures ne cessent de monter en standing et restent très chères. De plus, beaucoup de jeunes issus du Junior sont frileux à l’idée d’aller affronter les Basz, Hiltbrand, Joyner ou Tiene ! D’où leur choix de passer – trop vite – à l’auto.

Toutefois, Luca De Donno se veut optimiste à d’autres niveaux. “La situation n’est pas facile, mais l’on constate que le Karting résiste mieux que les autres disciplines. Nous avons noté également une bonne tenue des catégories CIK-FIA face aux différentes coupes de marque cette saison et c’est un signe très encourageant. On peut raisonnablement espérer que cette tendance s’accentue dans les années à venir.”

“Depuis deux ans, beaucoup de choses ont changé. La CIK-FIA  travaille dans le bon sens et ce n’est qu’un début. Le Karting va mieux en international qu’au niveau national et je suis persuadé qu’il est fondamental d’arriver à reconstruire une base de compétitions attractives pour les catégories internationales dans chaque pays. Cela demande un engagement réel des ASN.”

Parmi les décisions prises, l’Italien s’est réjoui du schéma de course adopté. “Ce fut positif pour réduire les déplacements préparatoires aux grandes courses. Peut-être pourrions-nous aller plus loin en prolongeant la liberté d’utilisation des pneus jusqu’aux essais libres officiels du vendredi matin et ne commencer à limiter les trains de pneus qu’à partir des essais qualificatifs.”

Par rapport à cette volonté, attention de ne pas vouloir contenter les grosses équipes et de freiner les privés qui regarde le budget course par course et pour qui le coût total des pneumatiques est devenu exorbitant.

Découvrez l’intégralité de l’interview de Luca De Donno à ce lien…

Photo © CIK / Agence KSP

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Les 28 et 29 janvier 2017 se tiendra la plus grande exposition du monde destinée au karting, ““l’Internationale Kart Ausstellung””, qui fêtera sa 25e édition ! A Offenbach, tout près de Francfort en Allemagne, vous pourrez retrouver tout ce dont vous avez besoin en karting, outdoor ou indoor, compétition ou loisir !

Les différents halls d’exposition vont encore faire le plein, puisque la grande majorité des exposants a pris l’habitude de réserver d’une année sur l’autre leur emplacement. Il viendront d’Allemagne, de France, d’Italie, mais aussi du reste du monde (Asie, Etats-Unis, etc.)

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Vice Président de la CIK, Kees Van de Grint s’est exprimé dans le livre récemment publié par la Fédération Internationale. Le Néerlandais s’est montré préoccupé par l’attitude de certains concurrents et fabricants vis-à-vis des carénages avant.

Kees Van de Grint (à dr.) félicite Thom Meylink

“Il ne fait aucun doute que le système n’est pas parfait, mais il reste le meilleur moyen de lutter contre les conduites de style rodéo. Que certains essaient de contourner les règlements pour défendre leur propre intérêt, cela me dépasse. Nous avons été contraints à prendre des contre-mesures dont nous nous serions bien passés (lire ici la mise à jour du règlement, ndlr).”

Kees Van de Grint a aussi tenu à envoyer un message à une personne qui lui est chère… “En janvier dernier, mon ami Randolph Bath, coordonnateur  CIK-FIA et président du groupe de travail sportif, a été paralysé à la suite d’un accident vasculaire cérébral. Il nous manque beaucoup et le paddock n’était pas le même sans lui.”

Le vice Président de la CIK s’est réjoui de constater que le Trophée Académie a de nouveau fait le plein en 2016. Il a félicité Sarthe-RTKF pour sa victoire aux 24H et a remercié CRG pour avoir eu le courage de relever le défi de l’endurance. Du côté des organisations, le Championnat du Monde en Suède organisé sur le circuit d’Asum-Kristianstad a été désigné meilleur événement de l’année lors du gala annuel de la CIK…

Randolph Bath

“La promotion de l’événement, l’efficacité et l’ambiance conviviale n’étaient comparables qu’avec l’enthousiasme des premiers jours de ce sport. Pourtant, Bahreïn était un sérieux rival, en particulier grâce à la généreuse offre financière de l’organisateur aux compétiteurs. Nous avons également honoré Thom Meylink, membre de longue date de la Commission CIK et du groupe de travail, commissaire et représentant du Superkart. Maintenant octogénaire, il songe à profiter un repos bien mérité après avoir oeuvré pour le Karting depuis l’époque des pionniers.”

Enfin, Kees Van de Grint a annoncé l’ajout d’un système de points comptant pour la super licence FIA.

Découvrez l’intégralité de son éditorial à ce lien

Photos CIK / Agence KSP

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La liste des nouveaux moteurs homologués CIK au 1er janvier 2016 avait fait naître une certaine excitation, à la fois pour les catégories sans boîte de vitesses (OK et OK-Junior) ou sans boîte (KZ1-KZ2). Alors que cette saison 2016 s’achève, les promesses ont laissé place au vide et aux interrogations.
Lors des récents Championnats du Monde OK et OK-Junior à Bahreïn, seuls trois marques ont été utilisées par les pilotes: Parilla, TM et Vortex. On a eu l’occasion de voir le moteur LKE au Championnat d’Europe.

Ryger Engine, où es-tu?

Par contre, aucun Rexon Motors de Karlheinz Hahn, ni de TE de Tecniengines. Pas facile d’arriver et de concurrencer d’entrée les marques de référence, sachant que le moteur OK reprenait beaucoup de composants du KF qui avait atteint un haut niveau de développement.

En KZ, TM continue d’équiper une grande partie du plateau en CIK, Vortex devance régulièrement Parilla en termes de quantité, tandis que quelques Maxter, Modena et LKE se mêlent à ce duel entre les trois marques vedettes du karting. Sachant que Federer a obtenu ses meilleurs résultats avec un Modena de 2015.

Rendez-vous manqué en revanche pour SGM, DEA – qui a pourtant homologué deux versions de son 125cc à boîte – et Ryger Engine. Concernant ce dernier, la rumeur annonçait pourtant une puissance de près 60 ch. Un coup de bluff qui est bien vite remonté.

Peut-on espérer voir tous ces moteurs un jour dans une grande épreuve? Sinon, que de temps et d’argent gâchés !

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