Internationales

Vice-Président de la CIK-FIA, le Néerlandais Kees van de Grint est récemment revenu sur un des problèmes actuels du karting, et notamment au niveau international: le pilotage anti-sportif. Voici son commentaire…

“Un point important me contrarie dans le déroulement actuel des courses. Il y a encore trop de comportements incorrects en piste. Je n’apprécie pas que le karting ressemble parfois au stock-car. Pour moi, la sportivité doit être une valeur fondamentale de notre discipline. Il est facile d’accuser les officiels ou les caméras de contrôle. Mais en premier lieu, c’est la mentalité des pilotes qui doit évoluer.”

“Pratiquer la compétition karting doit procurer des satisfactions à tous, même à ceux qui ne montent pas sur le podium. J’aimerais beaucoup que tous soient capables de mesurer le plaisir de participer à de belles courses et que l’on voie d’avantage de sourires sur le visage des compétiteurs.”

“Nous ne pourrons faire progresser notre sport qu’en favorisant la communication et les échanges entre toutes les parties concernées, dans un respect mutuel, quitte à faire des compromis. L’objectif est de se diriger vers une discipline plus abordable, plus simple et plus populaire. Nous avons entamé le changement, mais le chemin est encore long !”

On pourrait ajouter que cette prise de conscience doit certes se faire du côté des pilotes, mais également du côté des équipes, des mécaniciens et des familles qui mettent souvent une telle pression sur les épaules des jeunes concurrents, que ces derniers franchissent les limites pour satisfaire leur entourage. Cela est valable en France comme à l’étranger.

Photo © Joël Gaboriaud

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La marque ART Grand Prix a pris l’option de réorganiser la commercialisation de ses produits sur le sol français. La Division Karting basée en Italie et dirigée par Armando Filini, où sont fabriqués les châssis, a en effet décidé dÂ’innover en ne sÂ’appuyant pas sur un importateur français unique comme nombre de ses concurrents, mais en collaborant directement avec différents distributeurs régionaux sélectionnés pour leur sérieux et leurs compétences techniques.

Cette organisation permettra une gestion des stocks simplifiée. Chaque revendeur bénéficiera en outre d’une liaison direct avec l’entité italienne, afin dÂ’assurer un développement continu des châssis pour les catégories Françaises. “A ce sujet, ART Grand Prix rappelle que les châssis vendus dans le réseau sont strictement identiques aux châssis utilisés par le team usine en KZ, KF ou Rotax. Les évolutions réalisées en continu sont intégrées au catalogue immédiatement après validation en course. Tous les châssis ART Grand Prix sont livrés complets avec déco officielle, pré-montés et équipés “full” magnésium avec tous les accessoires identiques à ceux utilisés par le team usine”, précise le récent communiqué ART.

Rappelons que ART GP s’est fait remarquer en France dès son lancement: Champion de France Minime 2012, Champion de France Cadet 2012 et 2013, victoires en NSK, en Nationale…

Voici la liste des distributeurs ART GP au 14 février: Euro-Kart.fr, Sens Espaces Karting, JPRC (Julien Poncelet), Le Kart pour Tous (Christophe Adam sur l’Ile de la Réunion), Q&L Motorsport, E-Kart Team Monaco (Clivio Piccione), Tony Lavanant et Bianchi Driver Team (Philippe Bianchi).

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En 2014, on est venu de loin pour se faire connaitre au Salon d’Offenbach, qui reste le seul au monde à se consacrer entièrement au karting. Ainsi, la société Rolling Tech International CO ltd a fait le déplacement de Taiwan pour montrer son savoir faire en matière de jantes pour scooter, quad, moto et karting.

Elle dispose une gamme complète de jantes en aluminium ou en magnésium. Elle est aussi fabricante des pneus Maxpower, destinés aux karts de location. Un compatriote Taïwanais avait son stand non loin de là, à savoir la société Unilli. Celle-ci cherche à se diversifier. En effet, elle fabrique déjà des pneus de camions et d’engins agricoles. Elle propose désormais au marché européen ses pneus de Karting !

Plus d’infos sur ces deux sociétés sur http://rollingtech.imb2b.com et sur http://unilli.com

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Bien connu en Europe pour avoir réussi quelques belles performances en KZ1 lorsqu’il roulait avec le team CRG, l’Américain Gary Carton va reprendre du service sur le vieux continent, tout en poursuivant sa carrière aux Etats-Unis.

Rencontré sur le salon d’Offenbach, il nous a avoué avoir officialisé son partenariat avec la marque italienne TB Kart. Il bénéficiera en outre d’une motorisation officielle de l’usine Modena. Gary participera à de nombreuses courses KZ: Championnats du Monde et d’Europe, ainsi que WSK.

A la Winter Cup, nous découvrirons d’autres changements intéressants en KZ, avec l’arrivée d’un spécialiste Britannique du Rotax, Edward Brand (Intrepid) ou de l’Italien Luca Corberi, vainqueur de la Coupe du Monde KF-Junior en 2013 et pilote KF en 2013. Ce dernier retrouvera son compatriote Alessio Piccini dans le team Tribe One (Tony Kart).

Longtemps habitué aux couleurs PCR, le Finlandais Simo Puhakka croisera de nouveau la route du team AVG Racing (Birel), qui ne pourra plus compter sur Arnaud Kozlinski parti chez Intrepid. Quelques annonces ont déjà été effectuées sur ce site, comme le transfert de Bas Lammers chez Formula K, l’arrivée du team français CPB Sport avec des châssis Alpha et trois pilotes (Charly Bizalion, Douglas Lundberg et Thomas Maingre) ou l’intégration du Danois Andreas Hansen chez Tony Kart aux côtés du duo Ardigo-Camponeschi.

L’Espagnol Guillermo Russo fera le grand saut du KF-Junior au KZ, tandis qu’on appréciera le retour de Nick De Bruijn, le fils du team manager Peter De Bruijn (PDB), qui fut Champion d’Europe Formule A en 2004. Enfin, après avoir pilote des châssis Gold Kart et Intrepid ces dernières années, le rapide Antonio Piccioni défendra cette année les couleurs CKR.

Photo © Tino Cacopardo / CT Photos.fr

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Grand spécialiste depuis plus de 30 ans dans la fabrication de silencieux, Elto Racing garde pour premier objectif d’offrir des produits performants qui répondent aux évolutions des réglementations.

L’expérience acquise grâce à un développement continu a permis à Elto Racing d’être à ce jour le seul équipementier à avoir homologué trois silencieux pour les catégories KZ et KZ2 selon les dernières normes de la CIK-FIA.

Avec son design moderne et sa finition inox, les silencieux Elto Racing OVS, OVD et TD se montent facilement sur tous modèles de karts, sans risquer de brûler le pare-chocs arrière ou le longeron arrière du châssis avec la sortie de gaz d’échappement.

La gamme Elto, qui comprend également un silencieux carbone répondant à la réglementation FFSA en KZ125 (96 dB), est notamment importé par Action Karting. Infos au 04.78.40.05.05 ou sur www.actionkarting.fr

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Les trois modèles CIK de Elto Racing

A la pointe du combat contre le bruit depuis l’arrivée de nouvelles normes en provenance des fédérations, D.Racing a placé tout son savoir-faire dans son nouveau silencieux baptisé “Varennes”.

Etudié pour toutes les motorisations KZ et validé en laboratoire, ce silencieux a passé les tests de la CIK-FIA pour décrocher son homologation 2014-2023, en plus de respecter les normes FFSA limitant les émissions sonores à 96 db.

Il s’adapte facilement sur tous les châssis grâce à sa forme ovale. Il se caractérise par un perforateur spécifique, une laine haute densité, une enveloppe titane, un poids de seulement 2,1 kg ou encore des bagues usinées, tout en garantissant le niveau de performances des moteurs. Son prix? 350 euros TTC.

Contact: D.Racing au 04.75.84.74.90. E-mail: info@dracing.fr

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“Non seulement le temps des championnats avec 4 ou 5 épreuves est révolu, mais je trouve aussi que les meetings sont trop longs. Quand on commence à rouler dès le mercredi, les hommes et les mécaniques sont fatigués quand arrivent les finales le dimanche. Les pneus sont un facteur de dépenses supplémentaires qu’il faudrait réduire. En outre, il devient difficile d’enchaîner les courses, qui sont trop nombreuses. J’ai parfois à peine le temps de retourner à mon atelier pendant plusieurs semaines. C’est pourtant là que nous travaillons sur la préparation des moteurs.”

Celui-ci qui parle ainsi est le motoriste Britannique Gordon Finlayson de GFR, qui a participé aux succès en KF de Tom Joyner (Champion du Monde), Max Verstappen (Champion d’Europe) ou Dorian Boccolacci (vainqueur WSK Euro et Master Series) avec ses TM dans la seule année 2013 !

Pour lui, l’augmentation des coûts vient de ce roulage incessant, plutôt que des moteurs… “Pour moi, ce n’est pas juste de dire que le problème vient des moteurs KF. Les experts s’accordent désormais sur la qualité et la fiabilité des mécaniques issues de la nouvelle homologation. Cela nous a pris six ans pour en arriver là. Maintenant, le KF est parfaitement au point, les différences sont minimes d’une marque à l’autre.”

“A mon avis il y a d’autres facteurs à considérer pour améliorer la situation. Et on a aussi tendance à oublier que ce qui compte le plus, cela reste tout de même le pilote !” Tom, Max ou Dorian l’ont prouvé la saison dernière et, hélas, certains sont prêts à dépenser beaucoup pour tenter de les rattraper…

Avec infos CIK. Photo © Joël Gaboriaud

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Participer à une course d’endurance loisir avec du matériel de location est devenu très prisé en karting. Pour garantir une équité de performances de plus en plus demandée par les pilotes, il a fallu imaginer des systèmes de lestage facilement amovibles pour équilibrer le poids des pilotes.

Très impliqués sur ce marché de la location, les constructeurs Rimo et CRG y ont pensé, avec d’ingénieux emplacements logés sur le côté du baquet. Des codes couleurs correspondant à une échelle de poids ont été créées pour faciliter la mise en place de ces lests.

L’emplacement du lest chez CRG. En haut, le système Rimo

Le reportage complet sur le salon d’Offenbach est à retrouver dans le magazine Kart Mag n°170 actuellement en kiosque.

Photos © Tino Cacopardo / CT Photos.fr

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Un autre système de chez Rimo

Rimo, fabrication allemande

Avec son modèle Centurion, CRG possède de solides ambitions en Europe

C’est avec beaucoup d’émotion et de fierté que Jos Verstappen, le père de Max et ancien pilote Formule 1, a commenté l’incroyable parcours vécu aux côtés de son fils. “Tout a commencé quand Max avait 4 ans.”

Jos Verstappen, double Champion d’Europe de Karting en 1989, 107 Grands Prix de F1 à son compteur et des victoires en Endurance, Le Mans Series et 24H du Mans en LMP2, avec son fils Max (Champion du Monde KZ, double Champion d’Europe KF-KZ, double vainqueur WSK Euro-Master KZ en 2013) et son père, un sacré géniteur !

“On parlait toujours de compétition à la maison et Max insistait de plus en plus pour rouler en kart. Je ne l’ai jamais forcé, j’ai plutôt cédé à sa demande pressante ! J’étais content qu’il manifeste ce désir, mais je ne me suis vraiment investi dans sa carrière que lorsque j’ai réalisé qu’il était doué. Sinon, nous aurions juste participé à des courses nationales pour le plaisir.”

“Aujourd’hui, je dois reconnaître que les victoires de Max me procurent davantage de satisfaction que les miennes et je suis très fier qu’il réussisse mieux que moi ! Au début de la carrière d’un pilote, il est important que l’on vous indique la bonne direction. C’est sûr que j’ai pu aider Max sur ce point grâce à mon expérience et qu’il en a tiré profit jusqu’à maintenant. 2013 a été une saison vraiment fantastique, on ne peut guère demander plus !”

“Pour les choix stratégiques et les conseils, j’ai toujours été là, de même que pour la mise au point de son matériel et la préparation de ses moteurs KZ. J’ai aussi beaucoup fait le taxi ces derniers temps ! Ce doit être différent pour les parents qui ne sont pas aussi impliqués dans la course, mais c’était une période extraordinaire à vivre avec son fils, croyez-moi !”

“On a souvent dit que Max roulait beaucoup en entraînement et que c’est pour cela qu’il était devant. Ce n’est pas la réalité. Il pouvait rouler une ou deux fois par semaine, tout comme rester 3 semaines sans aller sur un circuit. La question est de se sentir bien avec son matériel. On fait davantage de tests en début de saison pour tout préparer, mais ensuite il faut trouver le bon équilibre. Je pense qu’il n’est pas bon de trop rouler.”

“Je serais bien sûr moins présent l’an prochain en monoplace. Je garderais un Âœil sur la carrière de Max, mais c’est maintenant à lui de faire le travail ! Je resterais peut-être dans le milieu karting pour m’occuper d’un pilote, à condition qu’il y ait un bon talent à développer. Viser la victoire, c’est tout ce qui m’intéresse.”

Avec infos CIK

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