Nationales

Comme les courses de kart ne peuvent pas avoir lieu en France pour le moment, hormis certaines courses auto (lire et partager notre article de mardi), les Présidents de Ligue n’ont pas baissé les bras pour autant. Afin de garder leurs licenciés, ils ont trouvé des accords avec leurs voisins frontaliers qui peuvent accueillir des compétitions de kart sur leur territoire.

Ainsi, plusieurs Championnats de Ligue vont être organisés en Belgique (Hauts de France et Ile de France), en Allemagne (Grand Est et Bourgogne-Franche Comté), en Suisse (Auvergne et Rhône-Alpes), en Italie (PACAC) et en Espagne (Occitanie et Nouvelle-Aquitaine).

Concernant les Ligues Bretagne-Pays de la Loire et Normandie, elles pourront aller courir sur l’Ile Anglo-Normande de Jersey, située non loin de la frontière française. Un accord spécial a été négocié en raison du Brexit. La compagnie Brittany Ferries a annoncé qu’elle sera partenaire de ce championnat, mais les places seront limitées.

Dans tous ces cas, un test montrant que les pilotes, professionnels et accompagnants sont négatifs à la Covid-19 sera demandé, afin d’avoir l’esprit positif. Veuillez consulter vos Présidents de Ligue ou de Clubs pour toutes informations complémentaires et inscriptions.

Seule la Ligue Centre-Val de Loire n’a pas encore trouvé de solution, en raison de sa situation géographique assez éloignée des autres pays européens. Malgré tout, une annonce est prévue prochainement.

Concernant les séries nationales, comme la Stars of Karting par exemple, elles seront regroupées ensemble et décalées entre Noël et le jour de l’an.

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“Ouverte aux amateurs désireux de faire de la compétition sur circuit à moindre frais” (comme le dit la présentation du meeting), la Coupe de France des Circuits a pu démarrer les 6 et 7 mars à Nogaro, permettant à des pilotes des championnats tels la Twin’Cup et le HTCC de courir également. Deux semaines plus tard à Magny-Cours, le Roscar GT Challenge labellisé FFSA a pris son envol à son tour, en accueillant le club Porsche 911 IDF pour du roulage.

A la fin de cette semaine, les pilotes de la Coupe Clio, du Sprint Cup by Funyo et du Mitjet vont profiter de l’organisation des Coupes de Pâques à Nogaro et de l’ouverture du Championnat de France GT pour pouvoir courir. On ne peut que se réjouir pour tous ces amateurs qui vont pouvoir pratiquer leur passion avec plaisir, tout en permettant à plusieurs professionnels en relation avec le sport automobile d’exercer leur profession.

Mais dès lors, pourquoi cette différence de régime entre l’auto et le karting? Deux poids, deux mesures? Nous avons du mal à l’expliquer… En France, toutes les courses de karting sont annulées, puisque la compétition sportive destinée aux amateurs reste interdite à ce jour. Où en sont les discussions pour sauver les Championnats de Ligue? Les séries nationales de karting valent-elles moins que la Twin’Cup ou que la Clio Cup?

Pourquoi le karting ne pourrait pas bénéficier également d’autorisations exceptionnelles et d’accord des préfectures, puisque la FFSA y arrive pour d’autres événements? Certains organisateurs ou gestionnaires de circuit ont-ils le bras plus long que d’autres? L’économie de l’automobile sur circuit est-elle prioritaire à celle du karting? Le karting est-il régi par la même fédération que l’auto?

Pourquoi ne pas mettre sur pied un Championnat de France exceptionnel fin avril ou en mai pour tenter d’obtenir une dérogation et permettre aux kartmen français de renouer à leur tour avec la compétition?

Cliquez sur cette image ci-dessus pour découvrir la dernière version du tableau des décisions sanitaires concernant le sport

Le karting constate actuellement que les pilotes sont nombreux à partir courir en Italie, Belgique ou Espagne, voire à se rabattre sur des meetings auto ! Outre les inquiétudes face à la baisse des licenciés qui pourrait se poursuivre, beaucoup de professionnels et de gestionnaires de circuit vivent actuellement des situations très difficiles et le manque de visibilité pour les prochaines semaines (ou même pour les prochains mois?) risque de ne pas les rassurer.

En attendant, Kartmag résiste et va sortir très prochainement un nouveau magazine pour entretenir la flamme de notre passion. Restez connectés !

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C’est pareil chaque année ! Plusieurs de nos jeunes espoirs du karting français nous quittent pour se lancer en monoplace. Particulièrement brillant en Mini-Kart, Minime et Cadet, puis Champion d’Europe Junior en 2019 et auteur de plusieurs coups d’éclat en OK, Marcus Amand a choisi le Championnat d’Allemagne de F4 avec l’équipe R-ace GP. Il disputera également quelques épreuves du Championnat d’Italie.

Direction le Championnat d’Allemagne F4 pour Marcus Amand, avec un début de saison prévu fin avril

En France, 15 pilotes sont annoncés au Championnat organisé par la FFSA Academy. Sacré vice-Champion au Trophée Académie FIA Karting, Macéo Capietto fera ses grands débuts en automobile. Il retrouvera Esteban Masson, qui l’avait battu en 2019 au Championnat de France Junior. L’an passé, Esteban a poursuit sa progression en X30 Senior.

Alessandro Giusti tentera également sa chance en F4 et sera s’ailleurs le seul de la promotion 2020 du Championnat de France Junior FFSA Academy, après avoir terminé sa saison en 4e position. En outre, Alessandro a couru en OK-Junior l’an passé avec le team VDK Racing.

Parmi les autres engagés français, certains ont pu acquérir de l’expérience en karting, mais à un niveau moindre. Il sera intéressant de suivre leur évolution, dès le week-end de Pâques (3-4-5 avril). Voici la liste des 15, qui comprend 6 pilotes étrangers cette année…

Noah Andy (France)
Hugh Barter (Australie)
Dario Cabanelas (Suisse)
Macéo Capietto (France)
Angélina Favario (France)
Alessandro Giusti (France)
Gaël Julien (France)
Vignesh Kadarabad (Inde)
Daniel Ligier (France)
Esteban Masson (France)
Aiden Neate (Royaume-Uni)
Pierre-Alexandre Provost (France)
Adam Szydlowski (Pologne)
Owen Tangavelou (France)
Sutumno Thanapongpan (Thaïlande)

Le grand saut pour Alessandro Giusti (Photo FFSA Academy / KSP Reportages)

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Les deux derniers communiqués de la FFSA publiés les 12 et 19 mars semblent clairs: le retour des courses de karting n’est pas au programme des prochaines semaines. Le Président Nicolas Deschaux s’est entretenu à plusieurs reprises avec Roxana Maracineanu, Ministre déléguée en charge des sports, parvenant à sauver deux importants Championnats de France, celui des Rallyes, qui commencera au Touquet, et celui du GT, avec les célèbres Coupes de Pâques pour lancer 2021.

Enzo Geraci

Pour les autres disciplines, “c’est la stratégie du cas par cas territorialisé, qui impose aux organisateurs de se rapprocher de leur Préfecture afin d’obtenir des éléments concrets en fonction du contexte local,” rappelle le communiqué. Mais celui-ci précise aussi que “compte tenu de l’aggravation de la situation sanitaire, les mesures gouvernementales annoncées le 18 mars par le Premier Ministre sont de nature à suspendre, à ce stade, l’espoir d’obtenir d’autres autorisations pour des compétitions inscrites au calendrier 2021.”

Les kartmen français qui ne souhaitent pas partir courir à l’étranger rongent donc leur frein pour le moment. Et ils sont nombreux. Nous avons joint le jeune Enzo Geraci pour recueillir ses impressions. “Cela commence à faire long. Depuis le début de la saison, j’ai effectué environ 5 journées d’entraînement, mais ce n’est pas pareil. La compétition me manque, j’aimerais me confronter à d’autres pilotes. Dès qu’une course est confirmée à une distance raisonnable, je m’y inscris tout de suite,” précise le licencié du club de la Grande Motte en Occitanie, qui a terminé 2e de la Kart Cup en 2020 à Valence.

“J’ai beaucoup d’ambitions pour cette nouvelle saison dans la catégorie Nationale, avec au programme le Championnat du Sud, des épreuves de la Stars of Karting ou le Championnat de France. J’utiliserai à nouveau un châssis Tony Kart dans ma structure familiale, avec le soutien du team Yohan Rossel Compétition.” Souhaitons pouvoir prochainement suivre Enzo Geraci lors d’une compétition et tous les autres pilotes, jeunes ou moins jeunes, qui sont dans son cas…

Photo KartingSud.com / Stéphane Agnus

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Fin février, IAME a édité un fascicule de belle qualité, composé d’une soixantaine de pages couleurs. Cet agenda-notebook est distribué lors des épreuves IAME Series France et IAME Series Benelux, ainsi qu’auprès des ligues partenaires et des annonceurs. Il a pour but de faciliter la vie des pilotes, qu’ils soient primo-accédants à notre sport, débutants ou confirmés, en fournissant tout un tas d’astuces, de coordonnées ou de bonnes adresses, ainsi qu’un calendrier clair et ludique avec les épreuves majeures, où chacun pourra marquer son programme.

Dès l’an prochain, le fascicule devrait s’étoffer avec les adresses des clubs, les circuits et les professionnels. Le numérique a aujourd’hui pris une place importante, mais il est toujours agréable de pouvoir écrire sur un support en “dur”.

Même si le calendrier imprimé risque fort d’être perturbé jusqu’à la fin de la saison, covid oblige, la démarche méritait d’être soulignée…

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Si jamais votre ville ou votre département a dû passer en confinement en raison des restrictions sanitaires en vigueur, ou le sera peut-être prochainement, les librairies font désormais partie des “commerces essentiels”, suite à un récent décret publié au journal officiel. Les librairies pourront également rester ouvertes durant tout le week-end.

Avec les commerces de type “tabac-presse” restant ouverts, cela vous permettra de continuer à dénicher votre numéro de Kart Mag. Rappelons que le magazine d’hiver n°207 est toujours en kiosque, avec de nombreux sujets intemporels à découvrir. De bons moments de lecture en perspective…

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Le verdict est tombé ! La première des quatre épreuves de la IAME Series France programmée à l’Arena 45 de Valence les 26, 27 et 28 février ne pourra se tenir comme prévu. Evidemment, ce n’est pas une surprise, puisque actuellement, aucune compétition n’a lieu en France en ce qui concerne le sport amateur.

Les organisateurs et les entités impliquées n’ont pourtant pas ménagé leurs efforts pour tenter d’obtenir les autorisations, malgré certaines jalouseries et autres bâtons dans les roues. Que ce soit le promoteur Victory Concept emmené par le dynamique Olivier Cèbe, IAME France, le circuit de Valence-Arena 45, l’ASK Valence ou encore la Ligue Rhône-Alpes de Karting, tous ont beaucoup oeuvré pour trouver un heureux dénouement, qui n’a hélas pas été possible.

Sachant que les événements de type “sport professionnel” peuvent être maintenus, contrairement aux compétitions amateurs, le karting a tenté de démontrer que l’épreuve valentinoise impliquait de nombreux professionnels. Malheureusement, la quasi-intégralité des compétiteurs sont des amateurs et ne sont pas, à de rares exceptions, des sportifs de haut niveau.

Bref, lorsque la préfecture s’est renseignée auprès de la fédération gérant le karting, la FFSA, il a bien fallu se rendre à l’évidence. Difficile pour la FFSA de mentir et de faire passer cette IAME Series France pour une “manifestation professionnelle autorisée”, comme peut l’être la Ligue 1 de Football, l’Open de Tennis Sud de France de Montpellier ou le tournoi des 6 Nations de Rugby.

La Ministre des Sports, Roxana Maracineanu, l’a encore déclaré la semaine dernière sur les médias. “Dans l’état actuel des choses, la pratique du sport amateur en compétition n’est pas au programme.” Selon ses dires, la reprise des courses n’est donc pas au programme ces prochaines semaines, à moins que de nouvelles annonces gouvernementales viennent changer la donne, au cas où la situation sanitaire viendrait à s’améliorer.

C’est évidemment une mauvaise nouvelle pour le karting. D’une part pour les pilotes qui aimeraient courir. D’autre part pour les clubs qui vont peut-être voir les pratiquants attendre encore avant de prendre leur licence 2021. Sans oublier les professionnels qui attendent les compétitions avec impatience pour améliorer leur santé… financière.

Avec l’annulation de cette course à Valence, c’est évidemment une perte sèche que beaucoup d’entre eux vont subir. Sachant que l’Open Kart à Salbris (Stars of Karting 1/4) n’a déjà pas pu avoir lieu, tandis que la Rotax Winter Cup prévue en mars à Campillos dans le sud de l’Espagne vient elle-aussi d’être annulée.

En attendant, le karting peut seulement se contenter des entraînements qui restent autorisés avant le couvre-feu. C’est mieux que rien, mais c’est encore bien maigre pour un milieu qui reste fortement impacté actuellement sur le plan économique, comme beaucoup d’autres sports malheureusement.

Vivement une meilleure situation pour tous…

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C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès de Wilfrid Gainié. Celui-ci a été l’un des piliers du team Boulineau Sport lorsqu’il enchaînait les victoires en Endurance, en Championnat de France et aux 24 Heures du Mans Karting.

Les Champions de France d’Endurance 1998, de g. à dr., Wilfrid Gainié, Nicolas Mettetal et Michel Lartigue

Wilfrid avait débuté en karting au début des années 90 et a couru une douzaine d’années. Après de belles prestations en ICA, il s’est spécialisé en Endurance, devenant Champion de France avec Nicolas Mettetal et Michel Lartigue au volant d’un Birel du team géré par les célèbres Frères Boulineau.

Il a ensuite terminé 3e de ce Championnat en 1999 et 2000. Vainqueur des 300 km de Rouen en 1997, il est monté trois fois sur la 2e marche du podium des 24 Heures du Mans Karting, passant très près de la victoire.
Wilfrid nous a quittés le 15 février dernier à l’âge de 44 ans.

Jacky Foulatier et toute l’équipe de Kart Mag adressent ses sincères condoléances à son père, Patrick Gainié, commissaire technique en Ile de France, à sa famille et à ses proches.

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Wilfrid (à gauche) pousse ici Nicolas Mettetal sous le regard de Gérard Boulineau (en arrière plan)