Nationales

Au total, six catégories (146 pilotes) étaient représentées au Mans lors de la 3e épreuve de la IAME Series France. Outre le X30 Senior, le Minime et le Cadet (à retrouver dans nos précédentes actualités), 19 engagés en ont décousu en X30 Junior, tandis qu’un peloton de 19 Masters et 14 Gentlemen ont animé les débats, respectivement chez les plus de 30 ans et 45 ans.

Thomas Ricci s’impose en X30 Master

En Junior, Théophile Nael a impressionné en gagnant les trois manches, la préfinale et la finale assortie du record du tour. L’ancien Champion de France Cadet a parfaitement maîtrisé son sujet à chaque course. Le suspense est venu de derrière, avec un magnifique trio composé d’Alessandro Giusti, du Belge Noah Maton et du Néerlandais Bart Ploeg. Ils se classeront dans cet ordre en finale après de magnifiques coude-à-coude. Nael en a profité pour reprendre la tête du Championnat face à Maton et Raccamier, moins à la fête à cette occasion. A noter le retour remarqué d’Antonio Leite en 5e position et la chute de Paul Alberto.

En X30 Master, Thomas Ricci est décidément le pilote en forme. Tout auréolé de son titre de Champion de France, le Sudiste n’a pas pourtant pas dominé l’ensemble du meeting, loin de là, à l’image de ses modestes 6e, 6e et 9e places dans les manches. Mais Ricci a fini par trouver le mode d’emploi du circuit du Mans pour gagner la finale après un excellent départ. Il consolide donc son leadership au général.

Au contraire, Johan Renaux s’était montré impérial aux chronos, dans les manches face au Belge Sébastien Biélande et en préfinale devant Maxime Bidard. Mais la finale ne lui a pas été favorable, avec une descente en 6e position. Biélande assurait une belle 2e place, pendant qu’Eric Chapon revenait de la 7e place pour compléter le podium au détriment des deux Normands Maxime Bidard et Julien Poncelet. François Peurière a devancé Morgan Riche pour le gain de la 7e place.

Victoire de Matthieu Bourdon en X30 Gentleman

Un peu plus loin en 14e position, Matthieu Bourdon a su se mettre à l’abri de ses rivaux en Gentleman pour s’imposer et faire une bonne affaire au général. Willy Runget l’avait pourtant devancé dans les trois manches, mais Bourdon était le plus fort le dimanche face au nouveau Champion de France, qui a en outre chuté dès le début de la finale. Ce sont finalement Thierry Abiven et Lucky Pion qui ont complété le podium. Ludovic Breton prenait le meilleur sur une horde de Gentlemen pour le gain de la 4e place.

Découvrez les résultats complets…

X30 Junior: Chronos – Manches – Préfinale – Finale – Série (provisoire)

X30 Master-Gentleman: Chronos – Manches – Préfinale – Finale – Série (provisoire)

Photos IAME Series France / Agence LGP-Lionel Gripon

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Six semaines après l’épreuve de Varennes sur Allier, la 3e épreuve de la IAME Series France se déroulera au Mans ces 16-17-18 octobre, sachant que le final aura lieu les 6-7-8 novembre à Brignoles dans le cadre du Trophée Jules Bianchi. Cette course IAME accueillera les… Rotax avec l’arrivée de la catégorie Cadet, après avoir souhaité la bienvenue aux moteurs TM du KZ2 à Rivesaltes et Varennes !

Avec 156 pilotes annoncés, le spectacle devrait être de rigueur sur le circuit qui aurait dû organiser la Finale Internationale IAME, laquelle a été reportée à 2021. Voici les liens pour tout savoir sur la course…

Live timing

Résultats au fil du meeting

Engagés… Minime – Cadet – X30 Junior – Senior – Master-Gentleman

Horaires

Communiqué de présentation à ce lien

Suivez le classement intermédiaire des manches avec uKart.io à ce lien

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Comme prévu, Nicolas Deschaux a de nouveau été élu président de la Fédération Française du Sport Automobile. Concernant la discipline qui nous concerne, on ne peut que regretter que le karting n’a pas droit à la parole, en raison d’un système de vote qui ne le favorise aucunement. Savez-vous que Michel Guignard, Président de la CNK (Commission Nationale de Karting à la FFSA), ne vote pas lors de ces élections, lors desquelles seules 38 grands électeurs ont l’honneur de donner leur voix?

Aucun Président de Ligue de Karting et finalement aucun élu issu du karting n’a voté le 7 octobre dernier ! Pourtant, le karting représente entre 1/4 et 1/3 des 41049 licenciés, toutes disciplines confondues… Si l’on en croit le communiqué FFSA, tout va pour le mieux, puisque Nicolas Deschaux a obtenu 100% des votes, avec sur sa liste un certain Jacques Régis, celui que certains accusent d’avoir perçu d’importes sommes et qui avait promis au karting d’atteindre les 50.000 licenciés lorsqu’il a complètement absorbé la FdK (Fédération de Karting) à la FFSA fin 99, du temps où il était Président.

Concernant Nicolas Deschaux, ce plébiscite laisse pourtant apparaître une importante chute de licenciés: environ 49000 en 2018, contre 41000 en 2019 (sources ministère des sports), soit une baisse de 8000 licenciés.

Plusieurs passionnés, avec Bernard Darniche à leur tête, ont bien essayé de créer un contre-pouvoir. Mais l’une des icônes françaises du Rallye a préféré jeter l’éponge, sachant que les dès étaient pipés d’avance. Hélas, la politique a fait passer le sport au second plan.

La liste “Pour une nouvelle FFSA” aurait dû, pour se faire élire, s’assurer la confiance d’un maximum de ligue automobile et donc de grands électeurs, ce qu’elle n’a pas réussi. Même les régimes totalitaires de certains pays dans le monde n’auraient pas rêver mieux que cette élection à 100% contre 0%. Aujourd’hui, nous pouvons simplement nous interroger sur les conséquences de ce résultat vis à vis du karting.

“Ce n’est pas plus mal que si c’était pire”, disait le regretté Coluche.

Le Président Nicolas Deschaux saura-t-il tirer les conclusions de cette élection peu glorieuse et remettre un peu de démocratie dans ce système, qui a en outre le désavantage de ne pas favoriser notre discipline? Il doit impérativement renouer le lien avec les Présidents de club, beaucoup d’entre eux se sentant abandonner. Avec la crise sanitaire que nous vivons, la baisse des licenciés va sans doute se poursuivre, mais il faudra ensuite relever la barre.

Sur ce point, Nicolas Deschaux et Christophe Lollier ont approuvé la récente feuille de route présentée par Marc Berteaux et le service karting. L’un des objectifs est de ramener un peu de sang neuf dans notre discipline. Plus que jamais, les passerelles doivent fonctionner entre la compétition d’un côté, les EFK (Ecoles de pilotage) et les circuits loisirs de l’autre, ces derniers drainant des milliers de licenciés potentiels.
Jacky Foulatier, un passionné qui défendra toujours les intérêts du karting.

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Animateur régulier de la Stars of Karting et vice-Champion de France en 2018, Willy Runget a atteint son but cette saison en devenant Champion de France le 4 octobre dernier sur le circuit de l’Enclos. Ce titre est amplement mérité pour le pilote du team Kart Runner, qui a démontré toute sa détermination et son talent lors de la phase finale.

Runget encadré de Bourdon (à g.) et Ducrot

Sur une piste détrempée, la pole position était toutefois revenue à Jérôme Garayt devant Thierry Raccamier. Les manches donnaient lieu à de beaux affrontements, ces trois pilotes précédemment cités remportant chacun une manche. Raccamier récupérait le leadership au cumul devant Runget, Yannick Le Moing et Franck Darbonville. Garayt reculait après avoir manqué une manche, tout comme Matthieu Bourdon, par ailleurs 2e par deux fois.

Les trois finales allaient bénéficier d’une piste sèche (ou presque), sur laquelle Runget passait à l’action. En Finale 1, il doublait Raccamier et s’imposait. Ce dernier s’inclinait également face à Bourdon, tandis que David Iperti se replaçait en 4e position devant Le Moing après un bond de 8 places. Garayt perdait toutes chances de podium en chutant dès le début de course. On notait aussi la prestation d’Emmanuel Ducrot, cet habitué du KZ2 se montrant tout aussi à l’aise avec un X30.

C’est d’ailleurs Ducrot qui réglait le sort du peloton de chasse en Finale 2 pour s’installer en 2e position derrière un Runget toujours aussi solide. Franck Darbonville s’illustrait à son tour en remontant derrière 3e devant un trio cette fois moins percutant composé de Bourdon, Le Moing et Raccamier.

Raccamier réalisait un départ d’enfer en passant de la 4e à la 1ère place. Mais Runget reprenait immédiatement les commandes du peloton dès le 2e tour. Il s’imposait ensuite avec panache pour confirmer son titre. Raccamier se retrouvait en difficulté et rétrogradait 8e. De quoi lui faire perdre le podium final. Bourdon émergeait deuxième, soit sa position au général. Derrière, Darbonville résistait à Ducrot et Iperti.

Après la sortie des calculatrices, c’est Ducrot qui escaladait à domicile la 3e marche du podium devant Darbonville, Raccamier, Iperti et Le Moing. Lucky Pion, Christophe Geley et le malchanceux Jérôme Garayt complétaient le top-10.

Découvrez les résultats… Chronos – Manches – Finale 1 – Finale 2 – Finale 3 – Championnat (général)

Photo Jason Vian

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Après une année 2019 dominée assez largement par Esteban Masson, le cru 2020 du Championnat de France Junior apparaît beaucoup plus indécis. Après trois des cinq meetings, Enzo Peugeot et Elliott Vayron ne sont séparés que d’un point, tandis qu’avec seulement 15 points de retard sur le leader, Alessandro Giusti n’a pas dit son dernier mot. Lors de l’épreuve de Laval, ces trois pilotes ont encore brillé.

Alessandro Giusti a décroché la pole position, avant de rester premier après les deux manches avec une victoire et une 2e place. Successivement 1er et 3e, Enzo Peugeot faisait également forte impression, pendant qu’Elliott Vayron se plaçait en embuscade en 3e position.

Entre ces trois jeunes pilotes, la lutte fut âpre en fin de préfinale. Giusti a eu beau mener durant une grande partie de la course, c’est Vayron qui sortait vainqueur du duel final. Peugeot passait également Giusti in extremis, mais se voyait pénaliser et rendait la 2e place à son rival. Jamais très loin, Loris Cléricy se classait 4e devant Arthur Poulain et Oscar Py. Après un début de course difficile, Gaspard Simon récupérait la 7e place au détriment de Pablo Sarrazin et de quelques pilotes pénalisés.

6e sous le damier, Romain Andriolo chutait à cause d’un non-respect de la procédure de départ, pendant que Léo Poncel perdait près de 10 places suite à une double pénalité.

La finale fut magnifique, avec d’incessants changements dans le groupe de tête. Arthur Poulain se mêlait d’ailleurs à la lutte toujours intense entre Peugeot, Vayron et Giusti. Cette fois, c’est ce dernier qui perdait des plumes dans la bagarre et devait se satisfaire de la 5e place. Quant à Poulain, qui a réussi à se porter plusieurs fois en tête, il coupait finalement l’arrivée en 3e position devant un excellent Oscar Py. Devant, Enzo Peugeot s’imposait de justesse face à Elliott Vayron et s’offrait une 2e victoire consécutive en finale après son succès d’Anneville.

De g. à dr., Vayron, Peugeot et Poulain.

Romain Andriolo a encore animé les débats, même s’il devait céder pour le gain de la 6e place à Gaspard Simon, encore brillant finisseur. Léo Poncel a achevé son week-end par une belle remontée de 9 places. Il devance Pablo Sarrazin 9e, et William Nicouleau, moins à son aise que lors des deux précédents rendez-vous. Loris Cléricy a dû renoncer.

Découvrez les résultats… Chronos – Manches – Préfinale – Finale

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Fidèle parmi les fidèles du karting depuis plus de deux décennies, Brice De Gaye est devenu Champion de France après avoir fait partie des pilotes français de haut niveau dans les années 2000. Au volant de son Alpha-TM motorisé par Falcon RS-TecSav, Brice a réalisé un parcours quasi-parfait à Laval, d’autant qu’il a dû subir la constante pression d’Emmanuel Ducrot, le Champion 2018.

Ducrot, De Gaye et Billon (de g. à dr.)

C’est d’ailleurs ce dernier qui réalisait la pole position avec un bel écart de 2 dixièmes sur De Gaye, mais celui-ci répliquait immédiatement dans les manches avec 2 victoires contre 1 à son rival. Le scénario des deux premières finales s’avéraient similaires, avec Ducrot en tête durant plusieurs tours, avant que De Gaye ne reprenne irrémédiablement l’avantage sur le pilote de Bourgogne-Franche Comté.

Décidément excellent lors des phases de départ, Ducrot prenait la tête du peloton en Finale 3. Se sachant assuré du titre, De Gaye ne tentait pas le diable et assurait la 2e place, synonyme de titre de Champion de France en KZ2 Gentleman (+ de 45 ans). D’autant que la pluie se mettait à tomber peu après la mi-course. Avec sagesse, la direction de course interrompait la finale au drapeau rouge.

Ils étaient plusieurs à viser la dernière marche du podium, avec une hiérarchie changeante entre Erick Preuvost (3e au cumul des manches et en Finale 2), Benoît Portmann (3e en Finale 1), Nicolas Mathon (régulier dans le top-5) et Alain Billon, qui finissait par compléter ce convoité top-3. Mathon terminait 4e devant Portmann et finalement Benjamin Tant, Preuvost ayant dû renoncé en Finale 3.

A noter le retour pour le plaisir de Dominique Brulon(15e), un ténor du 20e siècle !

Découvrez les résultats… Chronos – Manches – Finale 1 – Finale 2 – Cumul Finales 1 et 2 – Finale 3 – Championnat (général)

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