Nationales

Julien Soulié est devenu un spécialiste du Trophée Kart Mag en Master. Vainqueur en 2021, il n’avait pas pu conserver son titre en 2022 alors qu’il avait franchi en leader l’arrivée. 3e en 2023, il a renoué avec la première marche du podium cette année avec brio à Varennes.

Podium Master

Rien ne fut simple pour autant. Loïc Navarro signait la pole position le samedi, avant de remporter les deux manches. Julien Soulié répliquait en super manche et le duel reprenait de plus belle en finale. Il fallait attendre les derniers tours pour voir la hiérarchie se figer définitivement, avec deux autres pilotes capables de gagner: le Belge Thierry Delré et Franck Aymard, impérial leader des Gentlemen.

Soulié remportait finalement le sprint devant Navarro et Delré. 4e du scratch, Aymard a pu afficher un large sourire sur le podium après sa victoire en Gentleman, avec près d’une seconde d’avance sur l’une des références de la catégorie, Ludovic François. Matthieu Monier complétait le top-3 chez les 45 ans et plus in extremis face à Eric Delavier.

Julien Soulié, 1er en Master

Arnaud Delin résistait à Gilles Chetelat pour le gain de la 5e place. Le toujours jeune Philippe Tutin arrivait un peu plus loin devant le meilleur des Gentlemen Rotax, Patrick Brovia.

Dans le top-10 au scratch, on retrouvait Clément Baratta (1er des Master Rotax) en 6e position devant Alain Ellena, qui a gagné une place après la pénalité de Thomas Jacquemin, finalement 10e devant Yann Brabant.

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Podium Gentleman

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Après sa mésaventure du circuit Carole, Pierre Bourgeois avait une revanche à prendre et avait à coeur de réitérer sa victoire de 2023 au Trophée Kart Mag à Varennes. Finalement, sa détermination a eu raison de ses adversaires. Il est vrai que Pierre était déjà en tête des chronos et dans la manche 1, mais un départ anticipé en manche 2 laissait le rapide Joshua Bednarski prendre le leadership le samedi soir dans la foulée de sa victoire dans cette manche.

Pierre Bourgeois gagne en KZ2 Master.

En super manche, c’était au tour de Bednarski de chuter, pendant que Bourgeois l’emportait et s’installait en pole sur la grille de la finale avec un excellent Corentin Guth à ses côtés. Parti 3e, Florent Paulet faisait illusion durant un tour, avant de céder à Bourgeois qui filait vers la victoire.

Un terrible duel s’engageait pour la 2e place avec Paulet, Guth, l’expérimenté Thomas Dormoy, Bednarski, auteur d’un bon départ, Julien Le Brigand et Mickael Potain, superbement revenu de la 11e place. Le groupe perdait rapidement Gut et c’est finalement Potain qui faisait la différence pour décrocher cette 2e place convoitée derrière Bourgeois.

Podium KZ2 Master.

Paulet avait l’honneur de compléter le podium devant Le Brigand, Bednarski, Dormoy et Mathieu Cochand, revenu à quelques longueurs. Jordan Ramon, Sylvain Valet, Loïc Meunier et le Belge François-Xavier Brou ont également animé l’épreuve.

En KZ2 Gentleman, Thomas Bailly s’adjugeait la pole pour moins de 2 centièmes face à Franck Favret. Bailly confirmait dans les deux manches, pendant qu’Emmanuel Galichon montait en puissance. C’est d’ailleurs ce dernier qui gagnait la super manche. En finale, Galichon prenait un départ canon, au contraire de son principal rival. Galichon n’était plus inquiété et s’imposait avec brio.

Podium KZ2 Gentleman.

Deuxième sur la piste, Thomas Bailly se contentait finalement de la 4e place en raison d’une pénalité (position du carénage avant). Grâce à un brillant retour de la 27e à la 11e place, Benoît Portmann avait la satisfaction de se classer 2e juste devant Pascal Nowak, heureux de compléter le podium. Parti assez loin suite à un abandon en super manche, Franck Favret est remontré 5e.

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Photos Milo

En KZ2 Gentleman, la victoire n’est pas revenue à Thomas Bailly, mais à Emmanuel Galichon (derrière lui)

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A l’aube de la finale, Nicolas Masle faisait clairement figure de favori après sa pole position et ses victoires dans ses deux manches puis en super manche. Mais Malo Bolliet, vainqueur d’une manche le samedi, s’est montré particulièrement menaçant le dimanche après-midi dans la foulée d’un succès dans sa super manche.

Troisième dans le premier tour, il doublait rapidement Hubert Petit pour se lancer à l’assaut de Masle qui avait pourtant pris une petite avance. Meilleur tour en poche, Bolliet finissait par réaliser la jonction et prenait l’avantage dans le 17e des 20 tours de course.

Dans un grand jour, Nicolas Masle parvenait à réaliser un dépassement in extremis dans le droit très rapide de Varennes avant le freinage du pylône. Frissons garantis ! Masle gardait 2 dixièmes d’avance sur Bolliet pour s’imposer.

Trois pilotes se sont affrontés pour la 3e marche du podium. Antoine Broggio a longtemps cru pouvoir se l’accaparer après son attaque victorieuse sur Hubert Petit. C’était sans compter sur un avion nommé Jérémy Potain. Revenu de la 13e place, il doublait Petit puis Broggio pour s’assurer la 3e place.

Bien parti, le Belge Thomas Cypers s’est fait décrocher du groupe de poursuivants, mais assurait une honorable 6e place devant Alexis Garcia qui a gagné son duel avec Florian Quibel, au moment où Quentin Pages abandonnait ses espoirs de top-8.

Corentin Rousseau accédait à la 9e place devant Noé Munnier. Déception pour Loïc Vindice, qui a trop vite abandonné alors qu’il partait 3e et visait le podium. Louis Delmas, 4e aux chronos pour sa première apparition sur le trophée en KZ2, n’a pas vu non plus l’arrivée.

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En Senior, les pilotes équipés de moteurs Rotax et IAME-X30 ont fait cause commune jusqu’à l’aube de la finale, puis ils ont pu disputer leur propre finale selon leur marque de propulseur. Le moteur IAME a montré qu’il restait rapide, surtout sur un circuit comme Varennes sur Allier, même si le Rotax a prouvé qu’il avait du répondant. Mattias Joseph a ainsi gagné une manche devant plusieurs X30, tandis qu’Evan Mainier s’est classé une fois 3e. Gaspard Simon et Kylian Tarnier ont également brillé dans ce peloton commun.

Une fois séparé des IAME, Joseph récupérait la pole position de la finale devant Simon, Mainier, Tarnier et le régulier Manolo Sendin. Simon sortait leader de la bagarre du premier tour, mais Joseph parvenait à prendre le meilleur quelques tours plus tard. De superbes duels s’engageaient alors dans le groupe de tête. Si Simon parvenait à faire la différence pour filer vers la victoire, la lutte s’intensifiait derrière lui, avec quelques contacts dommageables. Joseph en faisait d’ailleurs les frais.

Auteur du meilleur tour en course, Tarnier gagnait finalement le sprint face à Sendin, Mainier restant au pied du podium. Alexander Lemaire Sicre avait doublé Antoine Carrère pour le gain de la 5e place après une superbe remontée, puisqu’il a chuté en queue de peloton au départ.

Gabriel Jimenez Serrano se classait 7e devant Arthur Raphanel. Louis Neveu et Ruben Guidici gagnaient leur place dans le top-10.

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Le niveau de la catégorie était très relevé et trois pilotes sont incontestablement sortis du lot à Varennes: Clovis Nougueyrede, Matis Barbe et Louis Comyn. La logique l’a emporté avec le succès de Nougueyrede, dominateur du meeting: pole position, victoires dans les trois manches, en super manche et en finale avec le meilleur tour en course.

D’abord inquiété par Louis Comyn, Clovis a creusé l’écart et a filé vers la victoire en solitaire. Enfermé au départ, Mathis Barbe (deux manches et une super manche gagnées) n’a pas pu pleinement profiter de sa place en première ligne. Dès le premier tour, le duo Nougueyrede-Comyn avait déjà créé un écart important. Durant la course, Matis parvenait à revenir sur Louis, juste au moment où ce dernier renonçait sur bris de chaîne.

Nougueyrede s’imposait avec près de 4 secondes d’avance, Barbe en 2e position, ayant pour sa part relégué le peloton des poursuivants à environ 10 secondes. Dans ce groupe, une bonne poignée de pilotes finissait dans un mouchoir. Enzo Chaffard tenait bon en 3e position devant Adrien Destruel, Yoann Verard, Hugo Brun et Martin Guillou, tous ayant animé le meeting avec brio.

Thiébaut Kempf et Antoine Buxeraud terminaient roue dans roue aux 8e et 9e places, Faust De Wit ayant l’honneur de compléter le top-10. Bien moins de réussite pour Arthur Marcou et Enzo Menendez qui partaient pourtant respectivement 4e et 7e.

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Mike Meynard n’a rien lâché ! Après l’obtention de la pole position, il est resté concentré sur son objectif et n’a jamais cédé la première place, ni dans ses trois manches, ni en super manche et encore moins en finale lors de laquelle il a mené de bout en bout.

Les Minis 60 et les Rookies

Son principal rival dans l’Allier fut Andréa De Peretti, vainqueur de deux manches et de la 2e super manche. Il a réalisé le meilleur tour de la finale, terminant à moins d’une seconde du vainqueur.

Ils étaient plusieurs pilotes à viser le podium. Excellent 4e sur la grille, Tim Zeppini n’a pas eu l’occasion d’en découdre avec ses adversaires à cause d’un incident dans le tour de chauffe. Vainqueur d’une manche, Jaimy Septier a longtemps évolué en 3e position, mais son mano à mano avec Eli Kanuty Dechitel a fini par une chute en fin de course pour les deux pilotes.

En plus de terminer meilleur rookie, Paul Dussart sautait sur l’occasion pour s’adjuger cette convoitée 3e place, non avoir dû se méfier du retour de Sandro De Oliveira, 4e, et de la rapide Julia Montlaur, finalement 6e suite à la fin de course haletante de Lucas Vegas en 5e position.

Photo Philippe Roux

Septième, Noah Sy prenait la 2e place des rookies devant Néo Webber, qui s’est classé juste derrière Leny Lataste. Matisse Alta Raguet (sortie partielle du couloir) et Hugo Berna (Spoiler) ont perdu leur place dans le top-10, lequel a été complété par Noah Thomas.

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A Varennes, l’épreuve a débuté avec la pole position d’Owen Baroni, qui gagnera une manche par la suite. Tom Spirgel prenait ensuite la course à son compte en sortant en tête des manches de qualification et en remportant sa super manche. Livio Mariotta, Mattéo Dauvergne, Oscar Goudchaux et Anthony Mattelon décrochaient également une victoire en manche, Mattelon confirmant dans sa super manche.

Mattelon bouclait en tête les premiers tours de la finale, mais Matteo Spirgel puis Matthéo Dauvergne parvenaient à prendre le dessus. Dauvergne se blottissait dans le sillage de son adversaire, sans l’attaquer, afin de creuser l’écart sur le peloton de chasse d’abord emmené par Oscar Goudchaux, puis par Jules Avril.

A un peu moins de deux tours de l’arrivée, Dauvergne lançait l’offensive, Spirgel répliquait, favorisant le retour des poursuivants. La victoire se jouait alors entre plusieurs pilotes et c’est Dauvergne qui triomphait de justesse. En embuscade, Baptiste Meunier profitait de la situation pour se faufiler en 2e position, tandis que Jules Avril complétait le podium. Déçu, Tom Spirgel sauvait toutefois la 4e place lors d’un ultime affrontement face à Anthony Mattelon, Owen Baroni (+12), Mia Oger, Andy Diaz et Oscar Goudchaux qui finissaient groupés.

Un peu plus loin, Mathis Aumaitre prenait la 10e place, tandis que Livio Mariotta avait chuté en queue de peloton.

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