Nationales

Sur la page Facebook des nostalgiques du karting, l’ancien pilote Jean-Jacques Commère a publié une photo très sympa où il a réuni plusieurs “unes” de magazines de karting sortis en France. On y retrouve bien sûr “Spécial Karting”, la revue de la fédération distribuée aux licenciés, ici dans un ancien numéro.

Merci à Jean-Jacques Commère pour la photo

Cathy Muller est en couverture de “Karting Magazine”, probablement à la fin des années 70. “Kart-Superkart” a dû exister plus ou moins à la même période. “Karting Revue”, dans lequel le journaliste Patrick Damary a travaillé, est sorti un peu plus tard. Mais après sa cessation d’activité, il a fallu attendre près de 4 ans pour voir “Karting International” arriver.

Il s’agissait d’un superbe magazine en couleur publié par Thierry Germanovitch en 1988. Hélas, son histoire n’a duré que trois numéros, mais a suscité des vocations, puisque deux magazines sont sortis simultanément en mai 1989: Top Karting, créé par les éditions Stevens et Patrick Damary à la rédaction, ainsi que Kart News, avec Christian Thomas comme directeur de publication et Philippe Montagné rédacteur en chef.

10 numéros de Kart News vont être publiés, marqués par l’arrivée de Renaud Didier. Christian Thomas parvient à rebondir avec le groupe de presse qui édite Moto1. On découvre Kart1 début 90 (avec Dominique Tiercelin et Didier André sur la couverture), mais il est déjà remplacé deux numéros plus tard par KART’one. On retrouve sur la couverture notamment une photo réalisée par Renaud Didier de Xavier Pompidou sur 2 roues au Championnat du Monde à Jesolo.

Christian Thomas poursuivra ensuite avec “Ça Kartonne !”, avant d’arrêter définitivement pour se consacrer au magazine “Taxi Mag”, qui existe toujours par ailleurs.

Parallèlement, Renaud Didier rejoint mi-93 Jacky Foulatier, qui a pris la responsabilité de Top Karting, suite à la création par Patrick Damary du “Magazine du Karting” (absent sur cette photo). Début 1996, Jacky Foulatier décide de se lancer à son compte avec Renaud Didier à la rédaction.

Le “Magazine du Karting” finira par s’arrêter, tout comme Top Karting. Depuis, Kart Mag a battu tous les records avec 204 numéros publiés et de nombreux hors-séries.

En Europe, seul l’Italien de “Vroom” existe encore aujourd’hui en version papier, mais selon nos dernières informations (à confirmer), il ne serait plus distribué qu’aux abonnés.

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Pas de course pour Johan Renaux actuellement, ni côté pilotage, ni côté assistance… Toutefois, bricoler sur un kart n’est pas interdit pendant le confinement et notre récent vainqueur de la Finale Internationale IAME en X30 Master en a profité pour rénover son deuxième ensemble composé d’un châssis CRG Héron et d’un moteur CRG SW7 à valve rotative.

Le kart est similaire à celui que Danilo Rossi a mené à la victoire lors de la victoire au Championnat du Monde de Formule Super A à Salbris en 1997 devant son équipier Alessandro Manetti et Giorgio Pantano (Biesse-Rotax). Magnifique résultat !

Rappelons que Johan Renaux est venu participer à deux épreuves de Formule 20.000 en 2019 à Marcillat en Combraille et au Mans. Dans les deux cas, ce fan de karting actuel et d’anciens 100cc s’est brillamment imposé en finale (voir photos ci-dessous). Bravo Johan…

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Johan Renaux en F20.000 en 2019

Podium à Marcillat

Actuellement en kiosque, le numéro 204 de Kart Mag a profité du confinement pour augmenter ses ventes et certains points de vente se sont retrouvés en rupture de stock. Si vous souhaitez recevoir Kart Mag à domicile, il vous suffit de vous abonner. Vous pouvez, si vous le souhaitez, en le précisant, demandez à commencer l’abonnement avec ce numéro 204 ou directement avec le prochain, le 205, à venir prochainement.

Prenez le temps pour Kart Mag… Abonnement en passant par notre boutique en ligne ou en téléchargeant le bulletin d’abonnement à ce lien. Le sommaire du numéro 204 est disponible à ce lien.

Vos questions: jpeditions@wanadoo.fr

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Le Rassemblement National Ufolep, tel qu’il existait dans le passé, n’aura pas lieu sous cette même forme cette saison. Il faut dire que l’effectif avait baissé de manière significative en 2019, preuve que les pilotes Ufolep apprécient de rouler au niveau régional, mais ne sont pas forcément prêts à effectuer des déplacements lointains.

Le complexe Kartland-Ufolep 77 à Moissy Cramayel

En outre, il faut avouer que le nom “Rassemblement National Ufolep” n’était plus très adapté à un sport comme le karting depuis qu’un parti politique français a changé de nom en 2018 pour prendre cette même identité !

Toutefois, afin de fédérer les bonnes volontés, l’Ufolep espère mettre en place une Super Coupe Nationale, sans créer d’épreuves supplémentaires. L’idée est d’additionner les résultats de deux courses “nord-sud” pour donner naissance à cette coupe: celle du Trophée de la Nouvelle-Aquitaine des 4-5 juillet à Saint-Genis de Saintonge (circuit situé au nord de Bordeaux) et celle des Rencontres Kartland à Moissy Cramayel en Ile de France des 29-30 août.

Pour encourager la mobilité des pilotes qui auraient donc un déplacement supplémentaire à effectuer, un barème de points spécial serait mis en place, tandis qu’une remise des prix spécifique serait organisée pour cette Super Coupe Nationale.

Bien sûr, cette création dépendrait de la sortie de crise du coronavirus, en souhaitant que les courses de kart puissent bien avoir lieu cet été !

Le circuit Kart Extrem à Saint Genis de Saintonge

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IAME France à Rivesaltes, Stars of Karting à Salbris, Interclub à Angerville et… brutal coup d’arrêt. Comme beaucoup de professionnels, Olivier Bruneau de Kart Runner a dû se confiner chez lui, ou dans son atelier ! “C’est étrange en effet, car à cette époque de la saison, j’ai généralement l’habitude de travailler en pensant à la course suivante. Cette fois, il est difficile de savoir quand et où elle aura lieu,” nous a avoué Olivier Bruneau.

Willy Runget, vainqueur de l’Open Kart à Salbris avec Kart Runner.

“Heureusement, j’ai quand même du travail à l’atelier, où j’ai aussi la possibilité de travailler sur le banc moteur pour continuer le développement des moteurs.”

Chez Kart Runner, l’effectif s’est progressivement renouvelé depuis l’an passé. “En effet, plusieurs de mes pilotes ont arrêté le kart un peu simultanément, comme Sébastien Gibier, Joël Deptuch, Michal Kupczyk ou encore les teams Gamatt et CMCR en Endurance. Mais depuis, plusieurs autres pilotes m’ont accordé la confiance et le team Kart Runner est bien rempli en 2020, sans oublier les pilotes que je motorise tout au long de la saison, en IAME, Rotax ou autres.”

Cela a débuté en IAME Series France avec le jeune Corse Alexandre Porcheto, engagé en Minime. Lors de l’Open Kart à Salbris, Kart Runner a fêté la victoire de Willy Runget en Gentleman. Dans cette catégorie, ils étaient nombreux à utiliser les châssis OTK et les mécaniques d’Olivier Bruneau: Eric Delavier, Philippe Tutin, Christophe Auger, Eric et Franck Berthes, ainsi que Philippe Duneme, qui a gagné sa catégorie à Angerville.

Olivier Bruneau lors d’une épreuve d’Endurance.

En Nationale, Kart Runner pourra compter sur Noa Hipp, qui commence à avoir une bonne expérience pour créer la sensation, Jade Gourier, Tanguy Goichon, qui dispute sa première saison, et le Normand Micah Barthélémy, en pleine progression. Ce dernier est également engagé au Championnat de France Junior avec la FFSA Academy. Sans oublier Christophe Capitaine, très ambitieux cette saison en Rotax Master.

“J’étais aussi en contact avec plusieurs teams pour la saison d’Endurance, mais la crise du coronavirus a mis ces projets en suspens. On verra en fonction des annonces de la FFSA et de l’ACO.” Quant au calendrier de Kart Runner, il est axé principalement sur les Championnats de Ligue et de France, les Coupes de France, la NSK et la Stars of Karting. Mais évidemment, c’est ce qui était prévu avant le confinement…

La reprise sera marquée par l’arrivée d’un nouveau kit déco chez Kart Runner.

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La chaîneYoutube de la FFSA a partagé une interview réalisée tout récemment par Thomas Sénécal sur Canal Plus Sport. Le journaliste a évoqué différents sujets avec le Président de la Fédération Française du Sport Automobile. La vidéo est à découvrir en cliquant sur l’image ou au lien en bas de cette article. Voici un résumé des grandes lignes…

Nicolas Deschaux a d’abord rappelé quelques chiffres clés de la FFSA: Environ 45000 licenciés (11% de femmes), 10000 titres de participation, 400 associations, 1000 épreuves dans de nombreuses disciplines, 50 employés environ + 20 employés dans le centre de formation fédéral (FFSA Academy).

A propos du coronavirus, il a fermé les locaux parisiens de l’avenue de New-York dès le lundi 16 mars. “J’ai d’abord assuré la protection des salariés en mettant en place le télé-travail. Nous devons conserver un outil de travail en fonctionnement et un lien avec les ligues, les clubs. L’objectif est également de répondre aux besoins des licenciés, une adresse mail a d’ailleurs été créée dans ce but.”

Au niveau économique, plusieurs décisions ont été prises, notamment pour soutenir les associations et les promoteurs, comme le remboursement des droits de calendrier, le paiement par anticipation des subventions aux ligues. Nicolas Deschaux a également précisé que le statut des championnats de France annulés resterait valable en 2021.

Reste le problème du calendrier 2020. “D’une part, nous sommes dépendant des préfectures, qui délivrent les autorisations d’organisation. Il faudra bien sûr résoudre la délicate équation entre les dates restantes et les disponibilités des officiels, bénévoles et pratiquants. Ils ne pourront pas se démultiplier. J’ai d’ores et déjà créé un groupe de travail chargé de travailler sur une proposition de calendrier, qui sera proposée, au moment voulu, au comité directeur.”

Le retour du Rallye de France, dans le cadre du Championnat du Monde, fait partie des projets de la FFSA pour 2021. “Il est difficile de se prononcer pour le moment sur ce projet, s’il sera ou non décalé, tout dépendra de la sortie de crise.”

Thomas Sénécal a demandé au Président s’il craignait des désengagements futurs venant de partenaires ou de constructeurs. “Dans ce genre de cas, on peut évidemment craindre cette solution, mais on peut avoir l’effet inverse. Cela peut pousser les décideurs à vouloir investir à nouveau dans les sports mécaniques.”

Nicolas Deschaux a évoqué les prochaines élections de la FFSA. “Je l’ai déjà annoncé, oui, je serai candidat à ma propre succession. Les fédérations doivent organiser ces élections une fois que les Jeux Olympiques ont pris fin. Avec le report de ces derniers, nous devons juste attendre la décision du Ministère des Sports pour savoir si les élections seront elles-aussi décalées.”

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Alors que la France n’a pas encore atteint le pic de l’épidémie de coronavirus et que le confinement devrait encore durer plusieurs semaines, il apparaît guère possible de commencer à imaginer la moindre refonte du calendrier karting au niveau régional et national.

L’ACO s’est déjà refusée à organiser le Championnat du Monde de Karting en raison du report des 24H du Mans Autos. Qu’en sera t-il des 24H Karting prévues le même week-end que les 24H Motos, elles-aussi déplacées? L’ACO peut-elle organiser ces deux épreuves phares dans de bonnes conditions?

Mais à mesure que les week-ends défilent, il est évident que la saison sera compressée sur peu de mois et il est inimaginable de penser que toutes les épreuves programmées auront lieu. Pour le moment, seuls des scénarios peuvent être envisagés, mais sans aucune certitude de réalisation.

Du côté des Championnats de France, le Junior de la FFSA Academy a été le premier à être reporté. Cette catégorie a la possibilité de se greffer sur d’autres organisations, donc pourrait avoir la chance de voir ses 5 courses se dérouler en 2020.

Le Championnat de France d’Endurance devait commencer le 10 avril au Mans et se poursuivre le 16 mai à Anneville. Déjà en difficulté en 2019, cette compétition semble menacée en raison de ce double report et il faudrait que toutes les personnes motivées par l’endurance se rassemble au moment voulu pour relancer la catégorie. Il faut penser que certains pilotes participent à des courses d’endurance en plus d’un autre programme et qu’ils pourraient, vu la situation et le calendrier resserré, donner la priorité à leur programme en sprint.

Du côté des 24 Heures du Mans Karting, l’ACO n’a pas fait d’annonce pour cette épreuve mythique, mais n’a pas hésité à programmer à le même date les 24 Heures du Mans Moto (29-30 août). Ce qui n’est pas un signe encourageant.

Concernant les grandes épreuves nationales, il est probable que la FFSA donne la priorité à ses Championnats de France. Ce qui paraît logique. Il ne serait pas non plus étonnant qu’ils deviennent “open”. Quid aussi du Long Circuit et de ses quatre dates 2020? De même, la FFSA aura t-elle encore la possibilité de programmer des coupes de France, ou laissera t-elle des dates libres à des séries nationales comme la Stars of Karting, la IAME Series France, la NSK et le KFS (Challenge Minarelli et Endurance)? On espère qu’elle invitera les différents organisateurs à sa table pour en parler.

Sachant que la FFSA devra prendre en compte certaines dates internationales et éviter des clashs malheureux. Dans ce contexte, combien de dates vont rester à destination des régions, car il est impératif de proposer des épreuves aux pilotes qui donnent la priorité aux Championnats de Ligue et à diverses courses régionales. Là encore, le dialogue devra s’instaurer entre les responsables de la FFSA, la CNK, les ligues et les clubs.

A noter que le Championnat de France Universitaire prévu fin mai a été annulé.

Bref, bien des questions se posent et, quelles que soient les projections, il est dans tous les cas trop tôt pour prendre la moindre décision. Restez chez vous !

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