mai 29 2015
Retour sur un week-end manceau “galère”…
Engagé à la NSK en Rotax Max évo le week-end dernier, Benjamin Martin a tenu à revenir sur sa course, où il commence par “quatre jours de compétition qui me font penser à un long chemin de croix”, et finit par “surtout, surtout, pas de merci à Monsieur Rotax !” En effet, Benjamin a été perpétuellement aux prises avec des problèmes de moteur: “J’en ai passé trois, rien n’y a fait… le même manque de puissance en reprise à chaque fois.”
Sa seule consolation est d’avoir pu se qualifier pour la phase finale lors du repêchage: “De manière assez incroyable, mon moteur a mieux marché. Pas parfaitement, mais mieux. Mais les problèmes sont vite revenus. J’ai péniblement conservé ma médiocre 33e position jusquÂ’Ã lÂ’arrivée. Avec le team, nous avons pris alors la décision d’utiliser à nouveau le moteur en configuration 2014, en remettant dans le carton le fameux kit évo vendu à prix dÂ’or et censé nous apporter une performance inégalée.”
“Les deux tours de formation vont confirmer quÂ’on a eu raisonÂ… mon moteur repart bien des virages ! Hélas, la loi du peloton va de nouveau faire rage, entraînant un gros contact synonyme d’abandon. La déception est grande, on tourne la page, car cÂ’est surtout le sentiment de ne pas pouvoir défendre mes chances qui domine. QuÂ’un constructeur de moteur cherche à faire évoluer son produit, cÂ’est tout à fait normal, mais il est impératif que le matériel quÂ’il propose soit irréprochable et homogène. Or, ce nÂ’est pas le cas, l’écart de performance est trop important !”
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