Cédric Goudant revient sur son parcours et le titre mondial de Lonato

Avant de devenir professionnel du karting puis de se consacrer exclusivement à la motorisation, Cédric Goudant a été un pilote de talent: 4e du Championnat d’Europe KZ2 avec 2 podiums, vice-Champion de France KZ2, plusieurs victoires en Long Circuit…). Avec Thomas Laurent (Tony Kart-Vortex), le team Cédric Sport et les moteurs du Français ont remporté la Super Coupe Internationale de KZ2 en 2015.

La structure s’est ensuite transformée en “Cédric Sport Motors” pour se dédier à 100% à la préparation des moteurs, du Minime au KZ avec TM, en passant par le OK-Junior, le X30 ou le Rotax. “J’ai beaucoup appris en pilotant durant plusieurs années, tout en m’occupant de mon propre matériel, puis en dirigeant un team qui fonctionnait bien,” précise Cédric Goudant. “Cependant, la charge de travail était trop importante pour pouvoir consacrer assez de ressources à ce qui m’intéressait déjà le plus: la préparation de moteurs.”

“Ma rencontre avec le Belge Olivier Liégeois, un grand nom de la préparation de moteurs, m’a été très utile. Ensuite, il n’y a pas de secret, tout est une question de travail, la carburation étant un point clé à maîtriser. C’est pour cette raison que je me suis spécialisé dans mon domaine de prédilection depuis deux ans. La saison ne s’arrête jamais pour un préparateur !”

“Ma collaboration avec l’équipe CPB Sport de Paul Bizalion a été une étape importante. En 2019, je me suis lancé en KZ avec Adrien Renaudin et le Sodi Racing Team, lequel m’a également fait confiance aux 24 Heures du Mans, où nous avons gagné le titre de Champion d’Endurance FIA Karting avec des moteurs TM OK.”

“Au Championnat du Monde en 2020 à Lonato, j’équipais les différents Pilotes officiels IPKarting. Motoriser le Champion du Monde Jérémy Iglesias est bien entendu une magnifique récompense. C’était un beau défi de rivaliser directement avec les motorisations de l’usine TM Racing. Cette victoire est aussi le fruit d’un ajustement parfait entre le châssis, les pneumatiques, le moteur et le pilote. Jérémy était au sommet de sa forme à Lonato et j’étais très heureux pour lui lorsqu’il est devenu Champion du Monde.”

Quant à son avenir, Cédric Goudant n’a pas l’ambition de devenir une grosse structure. “J’aime garder la main sur mon travail. Mon principal souhait est de pouvoir continuer à préparer de bons moteurs, ce qui est un challenge éternellement renouvelé. Outre l’international, je vais continuer à fournir des motorisations pour les catégories françaises. Je crois que l’ennui n’est pas prêt de me guetter !”

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