Charles Leclerc, vu par ses anciens team managers (1ère partie)

Le talentueux pilote de Formule 1 Charles Leclerc dispose d’un fan club très actif, notamment sur internet, avec de nombreuses infos sur son blog et sur Facebook. Il y a quelques semaines, pour fêter leur 400e article sur le Monégasque et sa signature avec l’équipe Ferrari, les fans de Charles Leclerc ont publié un article très intéressant, dans lequel les team managers qui ont côtoyé Charles donnent leur avis sur son parcours.

“Au fil des déclarations que nous avons compilées, une tendance s’est dégagée, confirmant nos sentiments. Charles est un surdoué, travailleur, mais il est surtout doté d’une grande humilité,” ont constaté les responsables du fan club.

2005-2006: Yannick Iglesias (Kart In Pro Compétition)

« Je suis très heureux et très fier ! Maintenant il va falloir qu’il continue de travailler et de se préparer pour devenir Champion du Monde un jour. Vous savez, Charles est toujours aussi discret. Par exemple, en revenant récemment de Magny-Cours, il a pris le temps de s’arrêter sur notre piste de Brignoles pour faire une petite session de kart. Notre petit “Charlot” est ici comme à la maison. Il a beau être pilote Ferrari, c’est “notre” Charlot ! Et quand je pense à Charles, Je ne peux pas m’empêcher de penser à son père Hervé et à ses frères Lorenzo et Arthur.”

2007: Nicolas Moni (Jana Racing)

« Pour moi c’est une suite logique, parce que dans toutes les équipes dans lesquelles il est allé, que ce soit en karting ou en voiture, il a toujours anesthésié ses équipiers. Lorsque nous l’avions en Minime, c’était une petite catégorie, c’était pour jouer. Ensuite, il a toujours gagné en battant ses équipier. On l’a très bien vu également en auto chez Prema Racing ou chez ART GP. Il a toujours eu énormément de talent. Avec lui, on a remporté le Championnat de France. Il avait déjà une science de la course qui était beaucoup plus élevée que les autres et même encore plus que ceux dont nous nous occupons aujourd’hui. Il a toujours eu une vision et une construction de la course qui était bien à lui. Jamais anxieux, jamais stressé, il nous posait toujours des questions intelligentes et il savait déjà motiver son entourage au maximum.”

“Pour ce qui est d’un souvenir, je pense surtout à une course nationale à Soucy, où il s’est battu comme un diable pour gagner la dernière course du Championnat de France, alors que nous arrivions en outsider. Finalement, il a été ultra dominateur et il a gagné la course. Sur un plan plus personnel, je me souviens surtout de lui lorsque nous allions en vacances à la Clusaz. Il grimpait dans le chalet à dix mètres de haut et il nous faisait beaucoup rire. On a encore des vidéos et des photos de cette époque, c’est vraiment de très bons souvenirs. »

A suivre…

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