sept 23 2019
KZ2: Encore un titre international pour CPB Sport
Après Dorian Boccolacci en 2013 et Thomas Laurent en 2014, Emilien Denner a inscrit son nom en lettres d’or au palmarès de la Super Coupe Internationale de KZ2, sorte de Coupe du Monde dans l’anti-chambre du KZ. Si l’on regarde d’ailleurs de plus près le parcours des trois derniers vainqueurs de cette épreuve, Pedro Hiltbrand (2006), Alessandro Irlando (2017) et Matteo Vigano (2018), on s’aperçoit qu’ils brillent désormais à l’échelon supérieur.
Ce fut aussi le cas avec des Champions d’Europe KZ2, comme Paolo De Conto (2010), Fabian Federer (2011) ou plus récemment Adrien Renaudin (2018). La catégorie est donc formatrice et il faut espérer qu’Emilien Denner, nette vainqueur à Lonato le week-end dernier, trouve d’autres échelons à gravir, en kart en KZ ou en auto.
En attendant, le Français n’a pas eu la partie si facile que cela en finale. Certes auteur de la pole position et vainqueur, presque trop facilement, de ses six manches de qualification, il a d’abord repoussé le premier assaut du Suédois Emil Skaras (Energy-TM), le Champion d’Europe en titre. Puis, c’est l’Italien Marco Tormen (Praga-TM) qui est resté proche du leader, avant de baisser de régime. Skaras reprenait brièvement la 2e place, avant que David Vidales (Tony Kart-Vortex) ne l’en déloge.
A l’arrivée, l’Espagnol ne se montrait pas si heureux que ça de monter sur la 2e marche du podium, car il sait que le titre aurait été possible en prenant la roue du leader en début de course depuis sa 3e place de grille. Car il faut reconnaître qu’il fut incontestablement le plus rapide dans la dernière partie de la course et décrochait d’ailleurs le record du tour.
Derrière ce trio Denner-Vidales-Skaras, Giacomo Pollini (Formula K-TM) s’est maintenu en 4e position devant un jeune Néerlandais à surveiller à l’avenir: Senna Van Walstijn (KR-TM).
Côté Français, mention très bien pour Thomas Landais (Sodi-TM). Pour sa seule course de la saison, il s’est permis de se classer 8e des chronos, de terminer les manches en 11e position et la finale aux portes du top-10. Hélas, une pénalité pour spoiler le repoussait en 16e position. Comme Renaudin, Thomas était motorisé par Cédric Sport Motors.
La 2e place de meilleur Tricolore est ainsi revenue à Hubert Petit (Sodi-TM), qui s’est battu comme un lion à Lonato. D’abord pour accéder à la finale malgré son 53e chrono, puis pour passer de la 29e à la 12e place en finale après de superbes dépassements. Dans le coup aux chronos et dans les manches, Jean Nomblot (Sodi-TM) a également connu un problème technique en course le samedi matin. Cela l’a fait plonger 24e. Il était remonté 16e en finale, lorsqu’un nouveau problème technique l’a contraint à abandonner dans le… dernier tour !
Tom Leuillet (Praga-TM) a également fait partie des finalistes. MaIs il vivait un début de course difficile dans les bousculades du peloton, avant de revenir 26e. Parmi les déceptions, on note celle de Paul Evrard (Kosmic-Vortex), à deux places de se qualifier. Quant à Paolo Besancenez (Sodi-TM), qui était sur le podium de l’Europe à Sarno, son lointain 71e chrono ne lui a pas facilité la tâche malgré quelques belles manches par la suite. Même constat pour Gillian Lay (DR-TM), Pierre Loubère (Birel ART-TM), Gabin Leuillet (Praga-TM), Arthur Carbonnel (CRG-TM), Louis Bonsaudo (Tony Kart-TM) et Paul Loussier (Sodi-TM).
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Photos Joël Gaboriaud
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