La super manche est devenue à la mode à l’international

D’après nos sources, l’idée émane du South Garda Karting de Lonato, qui a lancé l’idée de la super manche il y a quelques années à l’occasion de la Winter Cup. Depuis, certains comme Rotax Max ou la WSK Promotion l’ont appelé “préfinale”, mais il s’agit d’un schéma de course assez récent dans tous les cas.

La super manche contribuera également au spectacle en CIK-FIA

Il est toujours difficile de désigner le meilleur format pour un meeting et les avis divergent à ce niveau. D’autant qu’il n’est pas forcément judicieux d’adopter le même principe lors d’un Championnat qui se joue sur un seul week-end, que lors d’un Championnat comprenant plusieurs épreuves.

Longtemps la préfinale a été plébiscitée. La CIK-FIA a décidé de la supprimer il y a quelques années. On s’est aperçu qu’elle n’est pas forcément indispensable, mais beaucoup la regrettent lorsqu’il s’agit d’améliorer sa position de grille avant la finale en cas de manche ratée.

En quoi consiste la super manche?

– Comme la préfinale, elle vient se placer entre les manches “traditionnelles” et la finale.
– A l’issue des manches de qualification, un classement est établi et il définit l’ordre de départ de la super manche. Pas de problème si le nombre d’engagé est inférieur ou égal à 36. Si le nombre de pilotes est plus important, on retient au moins les 72 premiers. Ceux qui possèdent un classement impair (de 1 à 71) vont en super manche A, ceux qui possèdent un classement pair (de 2 à 72) vont en super manche B.

– La position atteinte en super manche est additionnée au nombre de points déjà obtenus après les manches “traditionnelles”. Un nouveau classement est alors réalisé pour les 72 pilotes, ce qui permet de définir les 36 premiers qui participeront à la finale. On prend généralement le classement des essais chronométrés pour départager les ex aequos.

Avantages et inconvénients

– Contrairement à l’ancien système de la WSK (préfinale A et préfinale B ne qualifiant que les 18 premiers de chaque préfinale), un pilote qui aurait réalisé la pole position et gagné toutes ses manches (par exemple) ne serait plus éliminé en cas d’abandon. Avec la super manche, il a juste le risque de perdre quelques places au cumul, mais sans tout perdre.

– En cas de bon résultat en super manche, un pilote peut encore progresser dans la hiérarchie, d’autant plus qu’il bénéficie d’une place de grille plus avantageuse s’il a déjà entamé une remontée entre les chronos et les manches “traditionnelles”.

– Bien sûr, dans ce cas, un pilote relégué assez loin dans la hiérarchie dans les manches n’auraient guère de chance de rejoindre la finale, mais cela lui permet de disputer une course supplémentaire avant de rentrer chez lui !

Cette solution imaginée par le South Garda Karting a ainsi été adoptée par la Grande Finale Mondiale Rotax, par la WSK Promotion et récemment également par RGMMC lors de la IAME Winter Cup. Elle le sera aussi par la CIK-FIA lors de ses grandes épreuves 2022. A Kart Mag, nous applaudissons cette évolution. Qui sait si certains organisateurs français vont reprendre à leur compte cette idée?

Photo WSK Press

________________________________________________________________________________