juil 3 2020
Luca Bosco et Alessandro Manetti aux couleurs Charles Leclerc
Quatre fois sur le podium de la Rok Cup Superfinale, dont deux fois sur la plus haute marche en Junior en 2017 et Shifter en 2019, Luca Bosco a choisi les couleurs Charles Leclerc et le team Lennox Racing pour poursuivre sa carrière en KZ2 cette saison. Le jeune pilote italien de 16 ans, qui réside en France près de Nice, restera managé par Alessandro Manetti, son mentor depuis un petit moment déjà.
Luca était récemment à Castelletto pour découvrir son matériel en vue du Championnat d’Europe KZ2, où il pilotera un Birel ART-TM. En effet, le châssis Charles Leclerc attend toujours son homologation CIK-FIA et utilise en attendant le nom de l’usine qui le fabrique. Les couleurs Charles Leclerc brillent actuellement à Adria à la WSK Super Master Series avec l’Italien Matteo Vigano et le Suédois Viktor Gustavsson.
De son côté, Manetti s’est rapproché du team dirigé par Jordon Lennox-Lamb, qu’il côtoie depuis plusieurs années déjà.
Manetti devrait aussi prendre en charge les pilotes 60 Mini du team Charles Leclerc-Lennox Racing. Une récente interview de l’ancien Champion du Monde allait d’ailleurs dans ce sens… “J’aime travailler avec les jeunes. Ils ont tout à apprendre et je peux les faire profiter de ma double expérience de pilote de haut niveau et de team manager pour leur inculquer de bonnes bases. Il faut aussi savoir les motiver, eux et leur famille, pour leur donner envie de continuer le plus longtemps possible dans les catégories supérieures, Junior, OK ou KZ2.”
Manetti peut ainsi remercier la catégorie 60 Mini de s’être développée à l’international… même s’il estime que ce n’est pas forcément une bonne solution ! “Mon avis est que le Mini devrait rester au niveau national avec un matériel moins coûteux à faire rouler. Telle qu’elle est pratiquée de manière “internationale“, cette catégorie nécessite des budgets élevés, pas si éloignés de ceux du Junior. Les pièces et les pneus sont onéreux, il faut louer les moteurs à un préparateur et beaucoup s’entraîner.”
“Je regrette que la sélection se fasse plus sur les moyens financiers que sur la réelle valeur des pilotes. À mon humble avis, ce n’est pas un service à rendre aux jeunes pour leur avenir et cela n’aide pas à la pérennité du karting. On ne voit pratiquement plus de père qui vient faire rouler son fils sans l’appui d’une structure, et c’est bien dommage, car c’était une belle expérience à vivre en famille.”
Photo Manetti Motorsport
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