Théo Nouet: Un brillant parcours international en 2017

En passant du Junior à la catégorie OK en 2017, Théo Nouet savait qu’il s’attaquait à un challenge des plus difficiles au plus haut niveau mondial. Le jeune kartman français âge de 15 ans l’a relevé avec beaucoup de brio et de talent. Deuxième meilleur Français du Championnat d’Europe et finaliste du Championnat du Monde, Théo s’est aguerri et est aussi devenu un pilote complet, prêt pour affronter d’autres défis en sport automobile. Voici son dernier interview…

Théo, commençons par revenir sur le Championnat d’Europe CIK-FIA…
En OK, je faisais partie des rookies dans une catégorie qui regroupe de jeunes espoirs, comme moi, mais aussi des pilotes professionnels qui ont choisi de faire carrière en karting. Dans ce contexte, je suis satisfait d’avoir été le seul Français à avoir participer à l’intégralité des cinq phases finales. A chaque course, nous avons été de plus en plus performants. C’est en Finlande que j’ai réalisé ma plus belle prestation en remontant de la 18e à la 8e place et en roulant plus vite que tous les pilotes classés devant moi. Au général, je termine 20e sur 71 et 11e meilleur rookie.

Que penses-tu de ta prestation au Championnat du Monde en Angleterre?
Une fois de plus, on a confirmé notre grande compétitivité avec l’équipe Energy Corse. J’ai terminé mes manches dans le top-10, à l’exception d’une où j’ai connu un problème technique. Sur 86 partants, je me suis qualifié en 16e position. En finale, je tenais un rythme très rapide et je remontais au fil des tours. Mais un pilote que je venais de doubler m’a soudainement envoyé hors de la piste et ma course s’est arrêtée là. Dommage, un top-10 dans ce Mondial était possible, car le matériel était vraiment performant, tant le châssis Energy que les moteurs Parilla.

Quel bilan tires-tu de cette saison 2017?
Avec le team Energy Corse, j’ai eu la chance d’être encadré par une équipe d’assistance très expérimentée, qui s’est occupé dans le passé de plusieurs pilotes talentueux. J’ai énormément appris aux contacts de Luigina Guerrini, Simone Sorio et Mick Panigada. Comme souvent en karting, il y a eu des hauts et des bas, mais il faut dire que les incidents sont fréquents au coeur du peloton en OK, tant les les écarts sont réduits entre les meilleurs. A la Coupe de France au Mans par exemple, je passe à côté d’un excellent résultat à cause d’un accrochage, alors que j’étais 3e sur la grille de départ. Sinon, dans les grands rendez-vous, j’ai été constamment présent aux avant-postes, ce fut globalement positif.

Comment vois-tu ton avenir?
Grâce à ces trois dernières saisons passées en karting au niveau international, j’ai progressé à tous les niveaux: technique, stratégie, régularité ou condition physique. Je suis bien plus incisif dans le peloton et j’ai gagné en confiance. Je me sens prêt pour courir en automobile. Mon objectif est de débuter en monoplace en 2018, mais il reste encore de nombreux paramètres à finaliser.

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