mai 31 2019
Une interdiction internationale bien suivie et salutaire
On s’habitue vite au silence ! Depuis la première épreuve FIA Karting 2019, les concurrents n’ont plus le droit de démarrer les moteurs avant de s’élancer pour la course depuis la grille de départ. Cela est valable pour toutes les différentes zones du circuit, tels le paddock ou le parc fermé.
Depuis quelques années en effet, les pilotes et les teams usaient et abusaient de la possibilité de chauffer les moteurs avant de partir. Désormais, tout le monde s’est adapté et aucun concurrent ne semble souffrir de cette mesure tant attendue par nos chères oreilles.
Même en KZ et KZ2 début mai à Wackersdorf, les motoristes ont dû faire avec cette contrainte. Il existe toutefois quelques exceptions. Si les contrôleurs techniques effectuent certains contrôles, sur l’allumage par exemple, les mécaniciens peuvent démarrer le moteur sur le chariot pour vérifier que tout a été bien remonté et que tout fonctionne normalement.
Autre possibilité, lors d’un changement de conditions météorologiques soudaines. Lorsque la pluie arrive, les techniciens doivent modifier leurs réglages et il est alors possible de faire tourner le moteur quelques secondes.
En France, la FFSA compte également appliquer cette mesure, puisque le règlement de la CIK-FIA est désormais appliqué sur notre sol. Toutefois, la fédération s’est donnée quelques mois pour la mettre en pratique, afin de tirer les éventuels enseignements de cette interdiction. Et vu son succès, la FFSA ne devrait pas avoir de difficultés à l’imposer très vite.
Précisons que lors des Championnats d’Europe et du Monde, une amende de 250 € est donnée pour tout manquement à cette mesure, suivie d’une exclusion pour toute récidive. Mais dans les faits, quelques avertissements ont été donnés à Angerville pour les quelques premiers oublis, mais tout le monde a rapidement adhéré à ce nouveau point de règlement.
Photo Joël Gaboriaud
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